Full text of "Dictionnaire des abréviations latines et françaises, usitées dans les ..."

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7.^1 S^i 




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» 



I, Contai' 






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DICTIONNAIRE 



ABREVIATIONS 



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ritùrmÊTÉ dk l'e'bitkdb 



Toui ifrojti riiinéi 



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DICTIONNAIRE 

ABREVIATIONS 

LATINES ET FRANÇAISES 



nr MOYKN \GK 
PAR L,-ALPH, CHASSANT 



AUGUSTE AUBRY. LIBRAIRE-ÉDITEUR 



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IR-iPi 



r ;■. 



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AVERTISSEMENT 




SA rapidité avec laquelle s'esl écoulée 
3 la précédente édilion prouve encore 
"une fois de plus l'utilité indispen- 
sable du Dictionnaire que nous venons de 
rééditer. Nous n'insisterons pas sur l'atten- 
tion scrupuleuse que l'auteur a donnée à la 
révision des épreuves pour qu'aucune faute 



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1] 



ne pûl se glisser surtout dans la traduction 
des abréviations, et sur les soins apportés 
pai' l'éditeur pour que l'exécution matérielle 
ne laissât rien à désirer aux amateurs les plus 
difficiles. Ce que nous tenons à constater, 
c'estle mérite du livre attesté par des hommes 
compétents, esitK autres par M. Siméon Luce, 
qui, dans la Revue de Pinitmetion publique ', 
disait de la deuxième édition : 

« Une coïncidence heureuse m'a permis de 
soumettre le travail de M. Chassant à la plus 
sûre des épreuves, à celle de l'expérience. Au 
moment où j'étais chaîné de rendre compte, 
dans la Revue, du Dictionnaire des abrivia- 
tiont, l'Académie des inscriptions et belles- 
lettres Qte confiait une mission scientiSque 
dans les archives dti midi de la France. Depuis 
plusieurs mois que je travaille à remplir celle 
misBion, je me rencontre tous les jours en 



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présence des dinicultés dont M. Chassant s'est 
proposé de donner la solution, et je dois re- 
connaître que, sauf des exceptions assez 
rares, ces solutions ont été trouvées justes. 
Dire que le travail du savant paléographe 
a résisté victorieusement à cette épreuve, 
n'esl-ce pas en foire le plue bel éloge. » 



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PREFACE 

DE LA PREMliRE EDITION 



CESnombreiueaabrévLatioiisrépuidDesdAiu 
, les écritures dn mojea Age ont été une 
I source continuelle d'obstacles et d'erreurs. 
. Quand elles ont exposé et exposent cbsque 

Jour des savants à commettre des méprises grossières; 

quand les pina habilee dans cette matière déclarent que 



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rien n'est plus difBcite ni plas scabreux i, na doit-on 
pas s'étonner qu'il n'ait pas été publié en France un 
traité spécial et raisonné sur cette branche si importante 
de la paléi^raphieî On posGéde bien, à la lérité, des 
listes ou des tables d'abréviations ; mais toutes se trou- 
vent traitées accessoirement dans quelques ouvrages de 
diplomatique ou de paléographie. La littérature étran- 
gère nous a mËme fourni quelques recueils d'abrévia- 
tions Bgiaées. Le plus remarquable en ce genre est celui 
qu'a publié, il ; a un siècle, un antiquaire allemand, 
J. Walther, sous le titre de Lexicon diplomatiewn *. 

■ û^)n ne croie p«» qua nous eiagirioiu k pUisir celte diffi- 
culté dsB abrériilioas. A part ce qu'eu disent les luleurs diplo- 
matlates el les pilÉagnphes, qu'on Interroge Ie> oommentatevre 
des ivi< et iiii' BièBlea. lia toub diront que las caractères des 
minuBcrSts qu'ilt dèchifil^ent les effr&jsieat moins que les 
tbrèilitiDcii doal les textes suoleiis sont remplis. El les rarjuile* 
dont sont chargés nos rieui aaleurs grecs el latins ne démou- 
ireDl-etlBB pis qu'un mot était substitué t un sutre quand 
une abrériHioD embarrasesil ? Le bénédictin Hoottsucon , ai 
profbndAmsDt lersé dsus les dilHcullés de U paltographie 
grecqaeetlatloe, dit, au sujet des ibréiiations : < Sunt autem 

• quaxlam [sbrerlsliooes] adeé perplexe descripue, ut non 

• llronibus modo, sed etism ftriiU negotium facessani, occa- 

• sioque lapsus sint. ImA etiam lel In obriis abre^tiooibos, 

• periUâMHtun infarAlm vin» tmwn comptrimut.. .■ Et plus 
lois : • SI autem in abrevistionibuB el netia hujusmodl tritls 

• et obTlis toi taotosqae docJorvm haminam lapsus depreben- 
I dimus, quoi putes In slila difflcilioribus sccïdiase t > (PolBop. 
grjR», p. ll3-»30 

) Impiimé i. GcBtiliigue en ITln. C'est un ia-fblio contenant 
lU planches â'sbréTialions flgurëes. L'auteur a marqué le siècle 
oti cbaque sl>réviatloa était emplojée, en parlant du vui* siècle 



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Ce lexique, aussi bieu que les autres recueils, est dé- 
pourvu d'one métliode explicatiTe. 

Les savants diplomatistes-ttéaéiiictiiis, qui regret- 
taient de n'avoir pu traiter avec étendne la matière des 
abréviations, disaient, eu citant le ïieau leiique de 
Walther ; « Notre littérature française manque d'un 
pareil ouvrage, dont la nécessité se fait Eentir i. ceux 
qui veulent déchiffrer les anciennes écritures et tra- 
vailler dans les archives; » puis ils i^outaient : a Au 
moj'in d'un Dictionnaire d'abréviations fait sur les ma- 
nuscrits et les chartes de France, on surmonterait sans 
peine bien de difficultés, et L'on éviterait de prendre 
un mot pour un autre, méprise qui change souvent le 
sens d'une phrase. * 

C'est surtout à une époque comme la nôtre, où cette 
ardeur pour la recherche et la publication des manu- 
scrits inédits de notre histoire et de notre littérature va 
toujours croissant, qu'il serait urgent de rendre vulgaire 
une science qui peut fûre éviter bien des méprises. 

Nos études sur les difficultés paléographiques et la 
haute bienveillance qui a accueilli nos publications sur 
cette matière nous ont encouragé à rédiger un Dic- 
tionnaire d'abréviations qui serût pour l'inexpérience 
un guide, sinon infaillible , au moins plus sûr que le 



ir d'Butrea modiBcstloos 



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tàtoonement de la routine, et qui pourrait n'être pu 
inutile mtoe aui habiles dans ce genre d'étude. 

£d qous proposant ce travail, nous n'avons pas voulu 
copier rigoureusement ie lexique du diplomatiste alle- 
mand. Il ne noDG paraissait pas 9uffi»ant de ne donner 
que les abréviations latines des chartes et des mann- 
acrits de notre pays. Les abréviations dea' inscripiioiu 
lapidaires et métalliques et les abréviations françaises les 
plus Mrdinaires devaient trouver place aussi dans ce 
Dictionnaire. Mais lit encore na devait pas se borner 
notre travail. Car ne {aire que réonir dans un ordre 
plus OD moins méthodique des abréviations de tooi 
genres, quelque étendu qu'en fût le nombre, c'eût été 
rendre un bien taible service et n'améliorer en rien les 
travaux déji produits sur cette matière. En effet, qu'est- 
ce que donner un Recueil ou Dictionnaire d'abréviations 
sans rien dire de leur mécanisme, sang les expliquer par 
leurs principee?C'estrorcer les personnes qui le coDEullant 
d'Y revenir à chaque abréviation qui se présente. Pro- 
céder ûnei, n'est-ce pas tomber dans ce défaut signalé 
par les auteurs de la nouvelle diplomaUque , à l'occa- 
sion des notes de Tiron? s On s'est contenté, disent-Us, 
de rechercher leur signification dans quelques anciens 
manuscrits où elles sont rendues en latin, et d'en com- 
poser des listes alphabétiques, sans expliquer ni pour- 
qnoi ni comment telles et telles figuras ont la valeur 
des lettres qu'elles expriment et dei mots qu'on leur fait 

Il nous restait donc à réparer une omission impoi- 



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Unte des ptléogrepbsB, c'est-à-dire i expliquer, coniBe 
Doiu l'ayoni ^t dam notre Psléograpbie des clurtet 
et dsB m&niuciits S malB ici avec pins d'étendue, U 
méthode brecbygnphique k l'aide da lAqnelle les gn- 
veure en lettrée, les «cribes et les copistee du moyen 
Age rendaient leur écritore si brève, si sarée et quel- 
quefois si éDipaatique. En faisant conoaltre les divers 
OKides sbréviiLteurs dont se compose cette métbode, en 
expliquant les signes qu'elle emploie et les riglea obser- 
Tées dans la fbrmatlon de cbaqne genre d'abréviation, 
c'est déjà répandre, ce nous semble, quelque lumière 
sur le point le plus obscnr dea écritares Imciennes. On 
concevra alors que notre Dictionnaire n'a plus iKSOin, 
une fois les règles connues, d'être grossi des abrévia- 
tions simples et réguliëres qui s'expliquent aisément : il 
ne doit contenir que les mots abrégés qui sont d'une 
construction trop brève, ou qui échappent aux règles 
générales. Il fallait encore, afin d'éviter la confusion et 
de (iiciliter les recherches, ranger ï part les abrévia- 
tions commeoçant par des signes ou des chiffres au Heu 
de lettres. 
C'est sur ces bases que nous avons construit notre 

> Dès ISU, noD« aiiona déjà, dus noLre Ettai dit la PaUo- 
graphie françaiut chETChé b débrouLLIer Ifl chmoa des mbrévïH^ 
tJHia, en les dusajst par genra el en eipliqnsat les riglse qai 
prisidant i leur conalruclioD. DsnB une Mconde èditioa ds cet 
niTrige, au IBN (PaUograpMi Su charttt <( dit numvioriU), 
plus de développement (ul donné k cette parti» importante de 
U p«léogT*{riiie j anjourd'liui nouB pensons l'avoir complèlomonl 
ei^qoie. 



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DiclioiuiBire , et nous n'atrotu rien négligé poor en bire 
lin livre utile et commode. Il contient en outre ane table 
Ùea Bigles ronuiuB qu'on rencontre dans les inemptione 
chrétiennes juEqu' au vi> ùècle iaclnsivement ; et, pour 
t^der à lever dd obstacle qui résnlte de l'obscurité que 
répand sar certaina mots latins une ortht^raphe an- 
cienne ou barbare >, nous avons donné one liste de cette 
sorte de mots, où se trouvent aussi les lettres et les 
syllabes mises les unes pour les autres. Gomme il ar- 
rive que beaucoup d'abréviations sont construites d'après 
cette ortlu^rapbe viciense, on aura an moyen de les 
expliquer, soit par cette table directement, soit par ana- 
logie avec les mots qui y sont rassemblés. 

Des caractères propres i. chaque genre d'écriture, 
placés en tète des divisions alphabétiques, serviront 
encore à lever les ditBcullés qui naîtraient de la forme 
étrange ou de la dmilltude de certaines lettres. On trou- 
vera aussi dans ce Dictionnaire les chiffres romano- 
gallicans et arabes avec leurs diCTérentes formes. Enfin 
nous n'avons rien omis de ce qui peut f^ililer le déchif- 
ft«meDt des andennes écritores. Nous avons cherché le 
plus possible à être méthodique dans le plan et sol- 
gnen: dans l'exécution matérielle de notre livre. Aussi, 



1 ■ Non DegaveriiD, dît le docte Habilloo, tunsii resida» In 
illis inatrumeallB orthngraphlEC dktos non puicos , qui vcl ei 
dictuiHe, vel ex acribentis iltla proctsMnul. — Ei onduione 
Utters ^miiiaue. — Vocsbuli dmillludine, — Llttens traïupo- 
sitloae.— Syllabe detractloiw.—LItleraredaiiduillssdjsctlane.i 
(Pt re Dfploffl. Orthographia oiUala, p. BT.) 



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craignant qu'on ne rendit pas avec eiactitode et cor- 
rection les pages d'abréviations, nous avons voulu nous 
charger nous- même de la tâche longue et pénible de les 
écrire sur pierre. Ainsi on sera assuré que les lettres et 
les signes abréviatîfs n'ont pas été défigurés ni trans- 
posés : condition essentielle dans un ouvrage de cette 



g,l.2cd|v,G00glc . 



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DE LA BRACHYGRAPHIE 



DES DIFFÉRENTS MODES D'ABRÉGER L'ÉCRETURE 



j V" jLu XVI- aiÈci.B: 



) A brach;graphie est l'art d'écrïTe par 
15 obréviatiofl (de P?«iiic, bref, et de 7fi?", 
^ j'icris), quels qu'en soient les procédés. 
Le désir ou plutôt le besoin de réduire l'écritare, 
soit pour lui faire occuper moins d'espace, wit 
pour en- rendre l'eiécution plus rapide, soit encore, 
comme l'ont pensé quelques-uns, pour dérober au 
vulgaire la connaissance de certains textes, fit 
imaginer chez les peuples les plus anciens divers 
systèmes abrériateurs. Ceui-ci , transmis de siècle 
en siècle, s'ils ne furent pas toviours régulièrement 



g,l.2cd|v,G00gk' 



suivis, en firent naître d'autres, qui n'étaient sou- 
vent que d'ii^énieuses combinaisons dea premiers 
systèmes. 

Les nombreuses abréviations qui surcbargent les 
écritures du moyen âge, au point de les rendre 
souvent indéchifiïables, dérivent elles-mêmes des 
sigles, des notes de Tiron, des lettres monogram- 
matiques ou conjointes, des lettres enclavées et de 
quelques signes particuliers : tous modes abrévia- 
teurs romains introduits, avec l'écriture et la langue 
latines, dans les Gaules, après la conquête de Jules 
César, et qui tous s'y conservèrent pendant plusieurs 
siècles. Ainsi : 

Les siGLES, genre d'abréviation où les mois sont 
représentas par quelques-unes de leurs lettres con- 
stituantes, et souvent aussi par leur seule initiale, 
furent employés non-seulement sur les monnaies et 
les inscriptions qui datent de la domination romaine, 
mais ^core dans les inscriptions lapidaires et mé- 
talliques des premiers temps du moyen âge, où les 
copistes les utilisèrent même dans ta transcription 
des manuscrits '. 

< ■ Au moren de cas stglea on letlres initiDle« , dleeni les 
BAaédictiiis diplomMiques , an éoiivait les mou avec U plus 
gnnde c^lérit^. Un aocicn paëlc en relèiB ainsi ke avantages : 

Bie et (rii felix scriptor, cui liltera «erlma ut. 
On lit usage de celte icriture abrégée tant dans les a^res 
publiques que partloiHitM, dam le* iBacriptiona et leamiut- 



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Les NOTffi DK TiBON ', sténographie composée de 
lettres tronquées et de signes dont l'eiécution r^ide 
permettait de suivre U p&role, étaient plus spéciale- 
ment usitées pour recueillir des discours, prendre 
des notes et obteoir de promptes banacri plions. 
Plusieurs diplAmes de nos rois de la première race 
ont été écrits en notes tironiemies •; on les réservait 
aussi pour de certains écrits qu'on voulait tenir 
secrets. L'usage de ces notc8 se soutint en France 
jusqu'au IX* siècle. (Foy. le Spécimen de ce genre 
d'écriture, p. ilthi.) 

Quant aui letibes monoghakmatiqces ou con- 
jointes, aui lettres enclavées, c'étaient moins des 
abréviations proprement dites qu'uu moyen de 

scritu, daiu IcB lois et les dècrelB, les discours et lea lettres. 
LsB iBBgialratD et lea Jnriioonsultes s'aj^n^ritrent un gniOi 
nombre de iigUi qu'oD i^peUe juridl^uu. > Puis Ut duat 
le Virgilo d'Asper de l'iibbnje de Saint -GermaEn -des- pris, 
ècrti tout en siglea, dont le premier vera commençait ainsi : 
IVM" (. p. r *. t. f. 

■ Ainsi ippritea do nom d'un ilïvicbi de Cloiron, qui mil 
porté Siu plus haut degré de perCscliOD ces DDla, dODi llDiention 
est alLrïbuie k Ennioa. ' 

■ Dom Csrpentier, dam loaÂlphahelum riVoni'anttfn, a publii 
ciDituanU- quatre dlpIAmes ^iparleauit lu règne de Louis le 
Débonnaire. > Les noies lulgsiremeul appelées tiromeonei furent 
cejiendanl emplojées à transcrire des livres entiers, tels que les 
Peauliers de Strasbourg, de la BibliolhÈque du Roi, estimé du 
%• Blède, de l'tbbaje de Gaint-Germain-des-Prés , beaucoup plus 
ancien, et celai de SaiHt-Haml de neims. i (Las BB. Dl^on.) 



g,l.2cd|v,G00gk' 



resserrer l'écriture dans un petit espace. Lea in- 
scriptions métalliques et lapidaires du moyen âge 
contiennent beaucoup de ces tetlres. (Foy. les 
Spécimens, p. 417, et les Inscriptions représentées 
p. XLTiijn" II et m.) 

Les SIGNES particuliers dont nous avons parlé ont 
été empruntés pour la plupart aux notes de Tiron. 
Les Romains s'en servaient pour r^résenter des 
nombres, des poids, des mesures, des particules 
et beaucoup de mots d'un usage fréquent. 

Tous ces modes abréviateurs, sang parler encore 
des lettres renversées et retournées, furent, outre 
l'écriture ordinaire, d'un emploi constant et régu- 
lier dans les Gaules pendant l'occupation romaine. 
Dès le moyen %e, et m&oae bien aiH>ès rinrasion 
des barbares et des Francs, qui apporta tant de 
modifications dans les usages romains, les graveurs 
en lettres, les scribes et tes c<^istes se servirent. 
encore de ces divers modes d'abréger l'écriture. 
Hais l'obscurité ou l'équivoque causées par teasigles, 
d^à bannis pour cette raison des livres de droit 
par une loi de l'empereur lustinien ', et la difficulté 
de lire et de pratiquer la sténographie tironienne, 
comprenant plus de cinq mille notes, firent aban- 



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donner insensiblement ces moyens ahrévialeurs 
purement romains, qui d'ailleurs finissaieat par ne 
plus répondre aux usages et aux formules d'une 
société qui s'était renouvelée sous l'influence du 
christianisme *. 

Aussi, bien avant l'entière exclusion de ces an- 
ciens systèmes, au ii* siècle, un grand nombre de 
copistes en étaient venus à faire usage de l'écriture 
ptdne*, en y introduisant quelques ahrfviations 
d'une interprétation facile. Ces abréviations, dues 
à d'ingénieuses combinaisons qu'avait fait imaginer 
l'emploi des Bigles et des notes de Tiron, ne présen- 
tant plus d'obscurité ni d'équivoque, furent adop- 
tées par la généralité des scribes et des moines 
copistes qui leur donnèreat beaucoup de vogue. 

Au VI" et au vu" siècle, on les rencontre en petit 
nombreet d'an mécanismesimple. Mais elles devien- 
nent plus abondantes et se compliquent au vui'. 



' An m* siècle, eiùnt Cyprien, érêque de CarUiage, avait d^k 
curaprii la Dëceasiti d'augmenter les notes de Tlrou de tonlea 
celles qni convenaient k l'usage des ehrètiena. En eflèt, le langage 
thèologlque vitH des eipreasions et des formules iiuiiculières, 
que les abréviations romaines ne pouvdent rendre. 

* C«lle-d n'avait pa» cesKé d'Stre cultivée malgré l'emploi da 
ce* modes abréviatenrs. • Quoique cette aorte d'ècrilure abrégée, 
disent les Dîplom. BB., en pariant des ootea de Tiron, nt ï la 
mode, elle n'était ni asseï commune ni asseï sûre pour qu'on 
pAt se passer da récrilare ordinaire. > 



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sons le glorieux règne de Charlemagne, époque 
mémorable où l'écritare et lea études furent reDOU- 
TCléeB. C'est alors que tes moines, qui se ressen- 
tirent les première des bienfaits de l'instruction, 
apportèrent plus d'ardeur et d'babileté dans la 
transcriptioa des manQscritfi. Hais le besoin d'aller 
vite et d'économiser le vélin qui était trës-cber 
leur &t multiplier les abréviations. Elles reçurent 
donc un tel accroissement * et une sjstématisaUon 
si régulière qu'elles constituèrent du viii" au ivi* 
siècle un véritable art brachjgr^hique, dont la 
méthode Tut généralement suivie par les moines 
copistes des différents États de l'Europe. 

Cet art des abréviations, qui allégeait le travail 
de la transcription , contribua puissamment à mul- 
tiplier les manuscrits et à former de la sorte de 
riches bibUothèqnes dans les monsstërea où , avant 

I Dom de Talnea noDB donne le tableau suinuit de la progres- 
tioD de» ibrèiiationa ; • HdIdb me» peu après la vi" aiftsle, 
leur nambre sugmenu cansidérablemeDt au viii' ; ellc^ se multi- 
^Ëruat blan daianuge au ix< ; le i* enchérit à cet égard sur les 
précédents; su ii>. Il n'y a pas de lignes dans les numuscriUet 
les cbanes ob U n'y en ait plusieurs : on en cniopte jusqu'A buit 
et dix dans una mftmB ligne. Dans des manuscrits du ïii' suxui" 
M dan» les deux suivants on parts cet usage ïreicès. L'écriture 
en fut &rcie, mSme dans les ouTrages en langue fulgaire et dons 
les premiers eiemplaJres de l'imprimerie, » (Diction, dipiam., 
•• AbrèT.) Foy. nas Spècunana d'écrit, des iiii> el iiv* siècles, 



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l'inventioD de l'imprimerie, on n'avait pas d'autres 
ressources que la plume pour aé bire des livres. 
Les graveurs en lettres ont employé les abréviations 
non moins utilement; souvent même ils ont rendu 
leurs inscriptions obscures à force de les abréger 
pour leur faire trouver place dans l'espace trop 
circonscrit d'une médaille ou d'un marbre. 

Enfin, cette brachygraphie, qui vint si bien en 
aide aui nombreux copistes du moyen âge *, fut 
aussi bien accueillie de nos premiers typographes 
qui, pendant près de deux siècles, en chargèrent 
leurs éditions. Il y avait pour eux comme pour les 
scribes économie de temps et de matière *. Aussi un 
seul de leurs énormes et compactes in-folios gothi- 
ques en produirait au moins trois des nôtres, s'il 
fallait aujourd'hui le réimprimer en toutes lettres, 

1 Le nombre dei copistcB élail prodigieux; outra les noinee, 
il j en aTsil de laïques. On ea compUit, peu de temps araut la 
découverte de Timprimeric ^ plus de dii mille daus 1«b seules 
Tilles de Paris cl d'OrlAuie qui lifïlent de oe pénible métier ds 
la trsnBcriplion, U f&Ualt deux uis d'un Imiul soutenu à un 
copiai* pour tranaorire la Bible sur vélin. 

■ Ces avantages, qui n'ont pas besoin d'être démontrée, ont #té 
avoués hautement par lea imprimeurs des iv< et xti* alècles, 
Jauson , dans son Esiai tur [origine de la grature m boie, cite 
une chronique imprimée & Liibeck, en I17II, sous le titre do 
Rudftnanfutn novUioram, ob il eat lUt qn'on 7 a adopté les 
abréviations adn de pouvoir réduire tout l'auvrsga en UD seul 
volume, et en rendre par là TsiCquisilioD plua facile. (.Voy. t. Il, 
art, CaUign^hii, p. 19,) 



g,l2cdb,G00gk' — 



Ainsi donc, si tant d'abréviations produites par 
cette brachygTE^hie sont venues obscurcir nos textes 
gravés ou écrits du moyen âge, n'est-ce pas une 
nécessité pour celui qui veut déchiffrer ces textes 
avec conscience d'étudier préalablement les règles 
qui président à la construction de chaque genre 
d'abréviation, et, par ce moyen, de se rendre facile 
la lecture des chartes, des manuscrits, des inscrip- 
tions métalliques et lapidaires? Car, vouloir procé- 
der aub«ment, c'est une témérité d'autant plus 
bl&iuable qu'elle a déjà donné lieu à de nombreuses 
et graves erreurs. 

En effet, celui qui n'entend rien â la valeur et 
au mécanisme des signes, comment pourra-tril dis- 
tinguer fiiit d'avec fUerif, ptwrtotandvm d'avec 
probondum, pater d'avec pariter ou prœter, primo 
d'avec pnbaiio, alia d'avec animalia, apostohis 
d'avec ampUus, causa d'avec creare, inter d'avec 
inteîUgituT, et bien d'autres abréviations semblables 
qui ne diffèrent entre elles que par les signes? 
[Voy. p. iLvi, no i.) Le sens de la pbrase n'est 
pas toujours un guide sûr en pareille occurrence, 
surtout quand ce sens dépend du mot qu'on ne 
peut interpréter. 

Il résulte donc de ce qne nous venons de dire 
que les graveurs en lettres, tes scribes et les co- 
pistes anciens, les uDs pour renfermer une longue 



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inscription dans DD petit espace, les autres pournn- 
dre plo« eipédllif le tUTail de la transcription, ont 
fut usage des différents modes suivants d'abréger 
l'écriture, savoir : 

V Par Bigles; t" par contraction; 3" par auspen- 
ûon; i° par signes abréviatifs; 5° par petites lettres 
supérieures; 6» par lettres abréviatives; 7° par let- 
tres monogrammatiques et enclavées, et 8' par 
signes particuliers. 

On concevra maintenant comment de ces diffé- 
rents modes employés simuttanément et diverse- 
ment combinés entre eui est résultée cette prodi- 
gieuse quantité d'abréviations, dont les fonnes sont 
si variées, si capricieuses, et qui abondent surtout 
dans les écritures du viii' au xvi" siècle. 

L'eipUcation que nous allons donner de chacun 
de ces modes abréviateurs apprendra d'abuy] à ré- 
soudre à la première vue un grand nombre d'al»é- 
vifttions simples, et rendra ensuite plus facile l'usage 
de notre Dictionnaire. 



Les sigles, dans la rigueur du mot et selon la 
plus commune ét;^oli^e (singake litkrœ), sont des 



g,l.2cd|v,.G00glc 



lettres uniques, isolées, dont l'emploi est de re- 
préseitter en abtégé les mots dont elles sont les 
initiales '. 

Ainsi une abréviation par Bigle est un mot figuré 
par une seule initiale. 

Exemple : S. pour stUatem, signum, sigillum; 0. 
p' obitus; C, p' capitubim, umlra; F. f' franco- 
ruTO, feliàUr, etc. 

Les abréviateurs se servaient d'un sigle poui dé- 
signer ; 

K" Un nom, un prénom, comme H.^^Emriaa, 
Bugo; W. p' Willelmas, Wido; A- p' Am^rtisiua, 
Jii^usCus, AmcUriatë; I. p' Jféaimes, Jacobia; G. 
p' Galterus, Gaufridas, Gislebertus; 0. p' Osbernus, 
Ode, Otho; B. p' Badutfus, Ricardus, Rogerius; U. 
p' Vnfndus; Y- p' Yvo, etc. 

S" Un titre, une qu^iflcation, comme C. p' Co- 
rnes; &. f Rex; D. p' Ùaas, Deus, Oonànicus; E, 
p' Episcffpus; P. p' Pater, Pontifex, Po^xi; "F. p' 

■ DioB les inicripliona romsinee on distiagoe deux eaflei de 
bigles, le» siœpleB el les composée, lesquels w subdlrjient en 
plusiours aapÈceB, Cb» difllinotiona sont inutileB pour nous; car, 
horb leB Biffes giniplei, nooi ne Topni plus dans lot autres 
genres d'BbrèïiBtion que des mole plu» ou moins tronqués , qui 
s'eipliquentordinuremeut soit par les signes, soit par les pot itea 
lallres supérieures , BoH par les letlrea abrèiiati^ea qui les »c- 



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Frater, FiHiu; M. ^ Mater; S. p' Beatw; 8. p' 
Sanctw, B. p' heveretiâttê; V. ^ Tenerabilis, 
Yeneraiidu$, etc. etc. 

30 EdBd tout mot d'un us^e fréquent, ainsi que 
plusieurs particules. 

Exemple : i^ id e»t; s p' «ilitxl; dp' de; c p' 
cumj p p' per, pro, par, pre ou pra; q p' qui, 
qwB, etc., etc. 

Pour eiprima cette dernière aorte de mots, le 
sigte se montre rarement sans £tre accompagné d'un 
Bigue ou d'une petite lettre abréTiative qui sert à 
l'expliquer. 

Plusieurs aigles de suite anaoBcenl assez ordinal 
rement des formules, des invocations, des eipres- 
gjons consacrées, etc.; telles sont celles-ci : 



A..D.U.ÂiuutDiiminlmil- 



A. H. Àvt Maria. 

B.H. BMia Maria oaMalT. 

B. P. Biaitu Paului ou P». 

C. TT. Cardinal TUuU 

D. Q. DU gratta, 

D. N. Dua Narmannia. 
D. N. FF. Domini noitri 
Papa. 



KM"" CEL"^ T. Emintnlii- 

lima Ciliit*dinii lix*. 
I. M. YI. /n attmutm dim. 
1. B. hhannu BapUtta, 
I, CO". JuTilOHUulUt. 

1. C. on I. X. luui Ohriilut. 
I. C. /urii cotuvItiM. 
I.D.N. /n.0.i WorniiM. 
0. S. B. Ord<n(9 Sancti Di- 

R. F. Rtis Fnmwrtm. 



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XX 1 


R. I. F. RtfolaMa in paw. 


S. M. E. Sanela Mater Ec- 




oJ«(a. 


Pairi Domino. 


S. H. U. Sanelam Uariam 


S. B. Sanctut Stnidichii, 


Jf^orm. 


S. C, M. Sacra Cauana 




Majiélai. 


Eecbiia. 


S. D. Salvttm dUit. 


S. R. 1. P. Sacri Romani 




Impirii Princijii. 


mini nojirt. 


S. V. Sanctilai Viilra. 


S. G. Sanctiu Orlgoriui. 


V. I. Veilri Impirii. 


S. If. Sonda Maria, Maltr. 




11 est une autre sorte de sigle qui se renconlre 


que dans les chartes. Ce sont des iniliales doubles, 


qu'oD appelle sigtes répétés. Leur emploi est de 
faire connaître que les mots ainsi abr^és sont au 
pluriel. En voici quelques exemples ; 


ASS. Inno,. 


LL. ia>Ti. 


BB. B4aii, Bmtdlcti. 


MM. MagiUri, martyr,.. 




minitiri. 


CapluOi. 


NS. NMlrl. 


DI>. Damini. 


NNB. WoXrorum. 


Vm. Dmlnf. 


NOBB. Nobil». 


DDPP.Dvo^W. 
FF, Pnm,. 


00. Omn«, 


IMPF. Imfx^lOT.,. 
KK. Karittimi. 


S6. S««;«. 
TT. IÏIbK. 



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Cependant, comnie il y a plusieurs exceptions & 
cette rè^e, on évitera de conrondre les abréviations 
précédentes arec celles qui suivent : 



Circùm, ducmll. 

Eut. 

Fandtcla. 
Grtgoriat, 
ITonuminfum , ma- 
irlnianliHn. 



00. Omnino. 

PP. Papa , pirpêluo. 

RR. Riw II Rtgina. 

SS. Svpratcrijilut. 

TT. Tiilanunlum, UUlv 

TTH. Tiitammtum. 

XX. Figinli, ChHtIitt. 



Les s^les répétés indiquenl aussi un superlatif. 
Es^uple: 

BB. Bini ïtnl [apliml). LL. LibmlUiimi. 
ce. Ctariiiimiu. UM. MirilUi 

FF. Ftd'ettitmui. 



Karlnimiit, 



Sanctiiiimtu. 



Ce genre d'^réviation est |^us particulier aus 
inscriptions romaines qu'à celles du moyen Age. il 
en est de même des sigles coaloumés ou renTersés, 
dont l'emploi était de déùgner des féminins et des 
noms de femme- Ainsi, était mis pr contibertaou 
f Coda; N p' malier ou Marea; 1 p' ¥iUa; S p' 
iCartMtma; J p' Ltiierta ou Lœlia; ^ p' jnMiea ou 
pupilla, etc., etc. 



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Si lea abréviations par aigles causent de jurandes 
diKcultés dKDS la lecture des inscriptions romaines 
qui en sont reioplies, il n'en est pas tout à fait de 
même à l'égard des inscripUons, des chartes et des 
manuscrits du moyen âge, où les scribes et les co- 
pistes employaient les sigles concurremment avec des 
signes empruntés aux notes de Tiron et de petites 
lettres Eupérieures pour en faciliter l'interprétation, 
comme on le verra plua loin. 

Cependant, comme lien n'est plus énigmatique 
que ce mode d'abréviations par signes, nous fe- 
rons remarquer que, pour les interpréter, il ne 
tàut pas s'éloigner des eipreEsions, des fonnulea et 
des usages propres au style lapidaire et métallique. 
On trouvera souvent dans les livres de théologie 
des versets entiers de l'Écriture sainte représentés 
tout en sigles : il sera facile de les expliquer avec 
des concordances de l'Ancien et du Nouveau Testa- 
ment. Les sigles des inscriptions romaines, qui sont 
surmontés d'un tndt horizontal, annoncent généra- 
lement des nombres. Chaque sigle, qu'il soit simple 
ou composé, est ordinairement séparé des antres 
par un point rond, ou c^ré, ou en losange, ou en 
cœur. Beaucoup de graveurs en lettres du moyen 
flge, & l'imitation des Romains, inséraient des mots 
entiers dans leurs inscriptions en sigles pour éviter 
l'équivoque et la confusion. Pour fociliter le déebif- 



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frement dea inscriptions chrétiennes autérieures au 
vu' siècle, nous avons donné une taUe particaliëre 
des aigles ronuing. 



ABBÉVUTIONS PAK CONTRICTION 

Tous les mots dont on a retranché quelques 
lettres médiales, en réserrant la première et la der- 
nière lettre, forment des abréviations par contrac- 
tion, parce que dans ce mode d'abréger les mots 
semblent resserrés, contractés entre l'initiale et la 
finale. Cette forme abréviatjve appartient am sigles 
composés. 

Exemple ; FEo p"^ falso; apli p' apostoli; scis 
p' sanciis; magro p' magistro; oro»«s p' oratio- 
nés, etc., etc. 

Dans cette sorte d'abréviations, les «K^istes, pour 
éviter l'équivoque ou l'obscurité, ont conservé pres- 
que toujours une ou deux lettres médiales caracté- 
ristiques du mot qui servent à le faire connaître. 
Far cette raison , on ne peut confondre fio {folio) 
avec fco {facto), Icis {leetis) avec fris [lUteris), caplo 
{capitula) avec capllo (capellano), etc., etc. 

U 7 a aussi de ces abrériations qui n'ont aenle- 
m^t que l'initiale et la finale. 



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Ëieinple : nu p' mima, h; p' hoc, fn p' lamen, 
08 p^ omnes, na p' noturo, dr p' dicttur, gd p' guod, 
opd p' apud, mo p' modo, nr p' noster, ne p' nanc, 
U p' licei, sb p' sub, em p' enim, ma p' nuo, om 
p' omnium, st p' sunf, le p'' lune, etc., etc. Les 
mots d'une ou de denx syllabes offrent plus spécia- 
lement des contractions de ce genre. 

On trouve encore des mots qui ne sont contracta 
que dans la dernière ou les deux dernières syllabes. 

Exemple : Sujwrt p' supersusit, inst ç' insunt, 
fuert p' faerunt, dixert p' dixerunt, air p' aliter, 
phtratr p' pluTaliter, interdm f inlerdum, actm 
p' aetum, etc., etc. Donc les syllabes latines qui se 
contractent le plus ordinairement sont celles-ci : sunt 
par si, nmt par ri. Hier par Ir, dum par dm, twn par 
tm, eunt par cl, super par sr, bene par bn; et celles- 
ci encore qui se rencontrent trËs^fréquemment en 
français comme en latin : âô p' oli'o et ôë p' atiorte 
ou ione. Eiemple ; orôës, orottones; generâô, ge- 
neratio; receptoe, receptfone; obligaon, o6J(galt<m; 
raoe, ratiotu. 

Suivant les accidenta qui résultent de la déclina- 
bilité ou de la conjugabilité des mots, la variation 
des terminaisons se fait sentir immédiatement après 
la lettre caractéristique, et, i. leur défaut, après 
rinitiale, ce qui permet de reconnaitre le même 
mot abrégé, lùalgré la diffërence de ea terminaison. 



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Exemples de déclinaiBon et de conjugaison : 



N. f-r, 


fnuir. 


fr-M, 


fralra. 


Q. fr-Ii 


fratrie. 


iï-un, 


frairum. 


D. ft-i, 


fratri. 


fr-ibM, 


/hlIrtÙM. 


A. tt-tm 


frairtm. 


fï-M, 


(raln: 


V, f-r. 


fral,T. 


fr-M, 


fratrei. 


Ab. &-e. 


fratri. 


fT-ibiu, 
rbe 


[ratribvi. 


h-M, 


habto. 


b-eam. 


habtam. 


WbAID, 


habibam. 


b-ereiD , 


habenm. 


h-ni, 


habul. 


h-nerfm , 


ftoflorrim. 


h-ueram, 


habutrom. 


h-nissem 




h-sbo, 


hab>bo. 


h-itam, 


habflum. 


h-oero, 


haiHUTO. 


b-ituroi. 


Ao6«-r».. 



11 en est de mËme pour tous les subtantifs, ad- 
jectifs et verbes contractés, dont toutes les dési- 
nences ont élé observées par les copistes avec beau- 
coup de roulante; comme on le voit, dans cette 
sorte d'abréiiation , la terminaison est toujours in- 
diquée. Cela n'empêche pas cependant C6 genre 
d'abréviati(Hi9, utilisé aiasi par les graveurs en 
lettres, d'offirir quelques difficultés. On trouvera 
dans le Dictioniuire le mojen de tes résoudre. 



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La contracUoH se retrouve encore dans les mots 
composés ou dérivés. 

Exemple : dr (dictfur) se remarquera dans con- 
tradr {contradicitur); epi (epiicopi) dans epalu» 
(epweopatuï) en retranchant i et ajoutant atus; deos 
{diclos) dans supradcos (mpradiclos); fcis {fiieti$) 
dans eonfbii {confectis), a se changeant en e dans 
les composés ; prt (patri) dans pria, priarcha [patria, 
fotritirchaj ; sci {iancU) dans sdortem {sanctianem), 
et une foule d'autres semblables. 

Toutes ces abrériatioDS par contraction sont ordi- 
nairement tranchées ou surmontées d'un trait hori- 
zontal, comme nous en donnons quelques exemples 
en traitant des signes abréviatifs- 



ABHÉVIATIOHS PAR 

l^es scribes, les copistes et les graveurs en lettres 
ont encore abrégé beaucoup de mots en les laissant 
inachevés ; tels sont les suivants : Rothom' p' 
Bothomagentii; testim' p' tettimmium; den' p' de- 
narios; offie' p' offieialis; auf p' autem; ben' p' he- 
nedictTim, benedictionem; lof p' solides; Ebroic' 
p' Ebniaenns; Ocf p' Octo&n's; ttioc' p' diocens; 



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Hatr' p' Henriau; tnc* p' incqn'f ; Archid" p' Ar- 
cfttdûiconut,' test p' festtôtu; ven' p' venen^lis; 
die p' difccd's; Cur* p' Curite; sexag' p' sexagttUa; 
Titr'p' Ttironerues; Awf p' Andeflrauenses; canon' p' 
cononico»; rehy p' religiosii; sciaf p' «ctofû; /tfcr' 
p' libras; cmC p' confril; daf p' dafum, et mille 
autres de cette nature. 

Ces abréviations, quelque resserrées qu'elles 
soient, offrent en général moins de dirScuItés que 
celles par contraction. Leur terminaison se tait tou- 
jours connaître par l'accord logique et grammatical, 
et quelquefois même par un signe abréviatir ou par 
une petite lettre supérieure représentant la syllabe 
Anale, ainsi que nous l'eipliquerons en parlant de 
ces deux sortes de signes. 

Les mots simplement abrégés par suspension * 
sont ordinairement accompagnés d'un signe, tantôt 
c'est une barre horizontale qui tranche les hastes 
supérieures des lettres, ou qui surmonte celles-ci, 
à défaut de hastes, avec un point au pied de la 
dernière lettre; tantôt c'est un petit trait, appro- 
chant plus ou moins d'un 7, placé au-dessus de la 
dernière lettre. 



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ABBÉVUTIOHS PAB SIGHES ABBÊVIATIFS 

Le mode d'abréger le plus généralement suîyI 
daDS les écritures du viii° au xvi* siècle inclusive- 
ment fut de supprimer dans les mots des syllabes 
ou des lettres, et de les remplacer par des signes 
abréviatifs de couvention. Ce mode, comme on 
pourra le rem^irquer, ne consiste que dans l'emploi 
de Mgles simples ou composés, combinés avec quel- 
ques signes tironiens. 

La connaissance de ces signes, des formes di- 
verges qu'ils affectent, des difTérenles fondions 
qu'ils remplissent, est indispensable pour expliquer 
le grand nombre d'abréviations qu'ils constituent, 
puisqu'ils en donnent ordinairement la clef. 

Les scribes et les copistes employaient commu- 
nément huit sortes de signes abréviatifs, qu'il faut, 
pour plus de clarté, distinguer par le son des syl- 
labes ou des lettres dont ils tiennent lieu et par 
leur [onction la plus générale, sans avoir égard aui 
modifications que la suite des temps et la diffé- 
rence des mains ont fait subir à chaque signe en 
particulier. 



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Aiosi les différentes figures ' du signe 

PI* *. représentent H ou N. 

«•2 ER, RE,IR. 

N«3 US, OS. 

N" i VR, TUR. 

No 5 S, et div. terminaisons. 

N-e CCM, GUH.COU, CON. 

PJ" 7 QUE, ET, US, M, EST, IS. 

N" 8 HUM. 

■ Ces signes sont indépendants des mots, c'est-à- 
dire qu'ils se placent indifféremment sur tous ceux 
qui contiennent des lettres ou des syllabes qu'ils 
peuvent remplacer : c'est d'autant jplus à remar- 
quer qu'il y a certains mots, certaines lettres qui 
retiennent constamment le signe que l'usage leur a 
assigné - 

Parmi ces signes abrévialifs, les cinq premiers 
surmontent les mots, les trois autres se mettent au 
rang des lettres. Nous allons entrer dans quelques 
détails sur la forme, la valeur et l'emploi de chacun 
d'eui, ayant soin de (aire remarquer les eiceptions 
aui règles générales que nous aurons indiquées- 



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Le trait horizontal pour les inacriptiona ai capi- 
tales, ou bouclé pour l'émiure des chartes et des 
manuscrits, est la forme la plus ordinaire qu'af- 
fecte le ai^e n* 1; placé au-dessus d'un mot, 
et plus particulièrement sur la lettre qui précède 
l'omission, il indique la suppression de H ou N. 
(Voy. les abréviations de t»£uni, qaem, cum,enim, 
comiti. — Non, xtiler, tune, contra, mense.) 

Il arrive souvent que ce signe remplit deux fonc- 
tions différentes dans le même mot. Ainsi où p' 
ornait; cmuati p' aimualtm,- ^uT p' onnum, etc. 

II sumonte aussi les mots ahrégés par contrac- 
tion et ceux par suspension. [Voy, les abrév. de 
epùùopo, beati, domini, littera, apoitoti, omnes. — 
Tunmemis, benedictionem, sedis, solidos, Sotho- 
magoKis.) Ce signe supplée aussi la syllabe er et re 
dans certains cas. (Voj. inter, tiberis, prœter, hce- 
rtdet, liher.) 

Il est bon d'être prévenu que dans les inscriptions 
le trait horizontal tranche souvent une lettre dans 
le milieu au lieu de la surmonter. (Voyez-en des 
exemples au bas de la p. 120.J 



Le signe n* 3, dont la forme est habituellement 



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celle d'un 7 ou petit crochet, bc met, comme le 
précédent, au-dessus de la lettre qui précède l'omiB- 
sioD. Dans les écritures cursives, &'it est employé à 
la Ad d'une abréviation, il se lie à la dernière lettre 
sur laquelle il se rabat par un trait demi-circulaire. 
Il tient lieu fréquemment delà sjllabe EB. (Po]/. les 
abrév. de Boberti, libère, clerici, hœredes.) 

Quelques écrivains, au lieu d'employer ce signe 
atec certaines lettres k haste supérieure, préféraient 
trancber ces mêmes lettres par un trait horizontal 
pour eiprimer paiement la syllabe EB. {Voy. le 
signe précédent, aux abrév- inter, liberis, etc.] 

Souvent on le trouve employé en sens inverse; 
c'est pour cette nùson que, sans rien perdre de sa 
forme, il s^iRe BE ou BË, suivant le besoin du 
mot. (yoy. les abrév. de creàta, mereatur, très, 
cantare.) Il peut représenter dans un même mot 
m et RE. 

Quand le signe n<> i est fixé à un b ou à une I, 
il désigne dans certains cas que ces lettres sont 
mises pour ub, el, ul. (Voy- les abrév, de vel, li- 
belli, sub, muUo, proeul, wlt.) 11 sert aussi à mar- 
quer les abréviations par contraction et celles par 
suspension. (Voy- les mois abrégés de episcopo, 
beati, domini, littera, aposfoli, ortmes, tiegotia. — 
Turonemis, benedictionem, tedis, solidos,RoOiO- 
mageiais.] 



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Les copistes ont encore taii usage de ce signe 
pour remplacer la syllabe IR. [Yoy. les abrév. de 

conflrmo, virgo, abire, senire.] 

Ce signe fixé aui consonnes leur donne encore la 
valeur de be, ce, de, fe, ge, etc. C'est de la sorte 
qu'on peut eipliquer di par dei, ma par mea, ido 
par ideo, liblli par libelli. etc. Le trait horizonlal 
remplace quelquefois ce signe pour la même fonc- 
tion. 



Le signe n" 3, assez semblable à un 9, employé 
pour la syllabe US, se pose, comme les précédents, 
au-dessus de l'omission , au milieu comme à la lin 
d'un mot. (Voy. le» abrév. de ymnus, ejus, opus, 
justtu, almtu, mt'nus.) 

On trouTc encore ce signe mis pour OS. [Voy. les 
abrév. de nos, possit, post, posterius, vos, tiostris.) 

Dans un même mot il représente à la Tois US et 
OS. {Tôt/, l'abrév. précéd. de postenus.) 

Qoelques copistes du ziv* et du iv siècle ont 
abaissé ce signe au rang des lettres, contre l'usage 
des siècles précédents, pour représenter la syllabe us. 
{Voy- IcB abrév. de intw, quitms, custot, duobux, 
omnibus.) 



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Les impressions gothiques nous le montreot sous 
la fonne d'un C retourné, également rangé avec les 
lettres, et presque toujours à la suite d'un 6. {Voy. 
les abréf. précéd. de dwtbtu, omnibus.) 



Le signe n' 4 a subi beaucoup de modifications 
dans ses fonnes. Il prend ia figure tantôt d'un 2, 
tantôt d'un 3 tracé ylvemeat, tantôt d'un S ou plu- 
tôt d'un s renversé et couché horizontalement; son 
emploi est d'être substitué à la syllabe UR, soit au 
miUen, soit à la fin des mots. [Voy. les abrév. de 
sepelitur, visuris, futari, amatur.) 

On le trouve quelquerois employé pour TUR. 
lYoy. les abrév, de doEur, interpretatur, scribitur, 

■■) 



Le signe n" 5 n'est absolument qu'un petit s su- 
périeur, dont la fonction est d'indiquer l'omission 
de la seule lettre qu'il représente. I! se met au- 
dessus de l'espace que l's devrait occuper. (Voy. les 
abrév- de plwes, vis, Pacha, deposcit, is.) 

Son emploi est aussi d'indiquer la désinence dans 
les abréviations par contraction ou par suspension. 
{Voy. les abrév. de onirns, omnipotaig, a66as, no- 



bù, 



«.) 



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On trouve fréquemment ce signe employé avec 
des sigles «mples et le signe n* 6 , dont il Eert à 
expliquer la terminaison, comme dans l'abrév. de 
alius, beatus, omnis, pars, srawidus, tm, Chrittus, 
consequens, rendus par a', b', o*, etc. 



Le signe n<> 6, dont la forme la plus habituelle 
est celle d'un C retourné ou d'un 9, se met au rang 
des lettres; sa place, suivant l'occa^on, est autant 
au milieu qu'au commencement ou à la fin d'un 
mot. Il tient lieu des syllabes GUM, CUN, CÛH, 
CON. {Voy. les abréï. de locum, circumseripti, gui- 
buscum, preoum. — Cunctis, mscimtur, dicuntur, 
secundo. — Communite, ineommodo, compressis. — 
Confesêor, continet, contra, inconcussa, cottjvgio, 
coraecratis, contesse.] 

Quoique ce signe ressemble à celui qui est indi- 
qué n' 3, on ne les conrondra jamais ensemble si 
on remarque bien que l'un s'emploie toujours au- 
dessus des mots, et que l'autre se met régulière- 
ment au rang dex lettres. 



Le ùgne n" 7 : sa première figure fut celle d'un 
point; la deuxième, de deux points; la troisième, 
enfin , d'un point et d'une vii^ule qui , se joignant 



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daia la soite, ronnèrent une sorte de 3. Telles aont 
les formes sous lesquelles on peut le Fencontrer, 
suivant les siècles où chacune d'elles a été employée. 

Il est souvent joint à la lettre q avec laquelle il 
représente QUE. (Vog. les abrév. de que, atque, 
çaoque, manque, luqae.) Il s'emploie aussi seul pour 
signifier le mot que. (Vùy. tes abrév. de atque, ne- 
gue, qwqM, vsque,pterumque, etc.) 

Comme le uue des Latins équivaut à ET, les 
scribes n'oat pas négligé de se servir du même 
signe dans la terminaison des mois en et. {Voy. les 
abrév. de habet, flacet, set p' sed, prœbet, mone- 
tu.) Le point et virgule était quelquefois remplacé 
par un long crochet, comme on peut le voir dans 
les aln^v. de placet et prœbet. 

Attaché à un b, il remplace la terminaison tu de 
beaucoup de mots latins. (Foy. les abrév. de gut&us, 
duobus, tmatibut, quibusdfOm.) 

Au iv« et au XVI' siècle, il se montre usité pour 
- m. Dans ce cas, il est toujours à la fin des mots. 
{Voy. les abrév. de tam, bonum, item, eadem, 
idetn.) 11 a été aussi employé par quelques copistes 
pour EST. {Vog. tes abrév, de predeit, prceett, in- 
ttrat, adeit, tnesf.) 

11 est un petit signe que, par ressemblance, il ne 
fout pas confondre avec celui qui tient lieu de la 



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fin^ et ; il sert à marquer la terminaison is et se 
lie à plusieurs- lettres, et notamment aui c, g, r, t, 
avec lesquels il produit les désinences cis, git, ris. 
Us. (Voy. actia, regU, vevis, legis, dictis.) 

Ce petit signe se rencontre spécialement dans les 
impressions gothiques. Il remplaçait par sa forme 
concise le trait que ùiisaient les scribes à la suite 
des lettres que nous avons désignées et qui avait la 
même signification. 



Le signe n" S n'est au fond qu'un a, quelquefois 
capital, quelquefois minuscule romain, et plus sou- 
vent un t gothique en forme de S, tranché ordinai- 
rement par une sorte de 7. Il s'emploie aussi hien 
dans l'intérieur qu'à la fin des mots, dont il reftré- 
sente la syltahe RUM. (Voy. les abrév. de guoruin, 
smrum, servorum, earwn.) Dans l'écriture cursive, 
les écrivains rabattaient un trait circulaire de l'r 
pour obtenir la désinence de mm. 

Outre cette eiplication des signes abréviatif^, nous 
ferons observer : 

4" Que deui de ces s^nes peuvent s'employer 
isolément : le signe 6 pour figurer l'adverbe et la 
préposition cum, et le signe 7, sous la forme d'un 
petit crochet, pour la conjonction et; 



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s* Que plusieurs agate abréviatiCs, tels qu'ils 
soient, pement à la fois entrer dans la construction 
d'une abrériatiou; 

3° Qu'ils sont tous susceptibles d'être employés 
avec une initiale, ou à la fin d'une abréviation par 
suspension, pour marquer la terminaison} 

f * Enfin , que quelques-uns de ces signes ont élé 
détournés quelquefois de leur application ordinaire 
pour être employés, avec d'autres signes particu- 
liers, à donner à certaines lettres une signiflcalion 
spéciale. 



ABnËïIÀTlONS PAU LETTBSS BCPÉBIBURBS 

Indépendamment des signes abrévialifs, les co- 
pistes ont employé de petites lettres supérieures 
dans les abréviations pour marquer l'absence de 
telle ou telle syllabe, comme aussi pour indiquer 

la terminaison. Nousallonsfmre connaître les règles 
ordinairement suivies dans ce mode d'abréger. 
(Voy. p. rLViii.) 



Les voyelles a, e, i, o, u, employées comme 
petites supérieures, se traduisent par ra, re, ri, ro, 
ra; elles accompagnent spécialement les consonnes 



tvGooglc 



6, e, d, f, g, h, p, t, v, et rarement les vojellefi. 
[Vog. les abrév. de ocras, grave, infrà, tradidit, 
cràs, où a qui les surmonte équivuit à ni; 

Très, creaoit, intégré, impressiorme, où e sapé- 
rieure équiTsut à re ; 

Sacrisla, priore, triginia, febris, où i mpérieur 
équivaut art; 

Sacro, libro, Petro, agros, ifOrodueti, où o stq)é- 
rinir équivaut à ro; 

Cmeis, congma, brvHs, pnidens, fruclus, où u 
supérieur équivaut à r«.) 



Ces mêmes voyelles out été ueitéee en sens in- 
verse, c'est-à-dire pour or, er, ir, or, ur; elles se 
placent indifféremment sur toute consonne. [Voy. 
les abrév. de camis, incamaii, marHo, cartam, 
où a supérieur est mis pour ar, ainsi des autres.) 

On trouvera des abréviations où ta même voyelle 
remplit deui fonctions différentes, comme dans 
c'cwmsc'pii («rcumscriptt). 



Les copistes se serviûent aussi de petites con- 
soiinea supérieures : ils mettaient : 
1 ■ c p' «c, accompagnant toute consonne, comme 



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dans les abrév. de émea, peecare, hec, raslori», 

S" m p' um à la an des mots, comme dans les 
alvéT. de intenhim, factwn, ctrcum; 

3o r p' er et pour ur à la fin des mots [Voy. les 
abrév. de féliciter, frater, super. — Dicttur, erea- 
<ttr); 

i* t p' il, accompagnant toute consonne'. iVoy. 
les abrév. dej^rocedif, intromittit, dixit.) 

Il est encore de petites lettres supérieures termi- 
natives, c'est-à-dire dont la fonction est de faire 
connaître la terminaison. Elles accompagnent les 
abréviations par suspenùon et les lettres isolées ou 
Bigles. C'est pour {aciliter l'intelligence de ces der- 
niers surtout qu'à chaque lettre de notre Diction- 
Daire nous les avons tait précéder les autres abré> 
viations ; on remarquera que la plupart de ces sigles 
se retrouvent dans d'autres abréviations de mots 
composés. Il ne faut pas confondre ces lettres supé- 
rieures avec celles qui indiquent des corrections. 



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ABBÉVIATIONS PAB LETTRES ABHÉyiATIYES 

L'usage de ces lettres dans les abréviations est de 
remplacer certaines syllabes ; elles sont alors accom- 
pagnées d'un signe qui les {ait reconn^lre. Bien 
souvent ce signe n'est lui-même qu'un de ceux que 
nous avons compris dans l'eiplication des signes 
(à>réeiatift; mais, comme il arrive que les lettres 
qui en umt accompagnées ont parfois une signifi- 
cation toute autre que celle qu'on serait porté à 
leur appliquer d'après les règles ordinures, nous 
avons pensé devoir taire figurer dans notre Diction- 
naire, indistinctement, tontes les lettees qu'on ren- 
contre surmontées ou tranchées d'un signe quel 
qu'il soit; par ce moyen on sai»ra de suite les dif- 
férentes attributions que les copistes ont données à 
telle on telle lettre. Par eiempte, qu'on trouve un a 
surmonté d'un trait horizontal dans les mots abrégés 
mea, mnlla, atea, tatutn, etc., on lira facilement 
meam, malbwt, antea, taatnm, quand on saura 
que l'a barré au-dessus représente otn ou on. U i^ut 
faire attention que nous ne parlons ici que des 
lettres abréviatives dans les mots, et non employées 



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isolément, car dans ce deniier cas a, ainsi qae nous 
l'avons désigné, pourrait signifier un mol entier 
comme ait, autem, anté, ou tout autre dont il serait 
le eigle ou la lettre initiale. Aussi, pour éviter toute 
confusion, nous avons, dans notre Dictionnaire, 
renfermé entre parenthèses la valeur qu'une lettre 
atfféviative peut avoir dans les mots. 



ASBfiVUTlONS PAB LmtES HOIfOaimIMAtIQDKS OU 
COmOlNTEB, BT PAB LBTTBEB ENCLAVÉES, BRN- 

vbbs£es et BEionBKiEs. 

Les lettres monogrammatiques, comme nous l'a- 
vons déjà dit, sont moins des abréviations propre- 
ment dites qu'us moyen employé, surtout par les 
graveurs en lettres, pour lesserrer l'écriture et lui 
foire occuper moins d'espace. Vais ces lettres entre- 
lacées les unes dans les autres, contournées ou ren- 
versées, et présentant parfois nu assemblage de 



d'offrir certaioeB difflcultés. Ce ne sont pas toujours 
les grandes lettres qui commaDdent aux petites, ni 
la lettre qui se présente la première qui ddt Stre 



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hie aTsmt les autres. Il est difficile, impossible 
mime d'établir des règles certaineg pour foire com- 
preadre leur construction, laquelle dépendait du 
caprice de chaque graveur. C'est donc pour aider à 
interpréter les textes des monnaies, des mUaillee, 
des inscriptions laptdûres et des sceaux qui pré- 
sentent de ces conjonctions obscure), que nous 
avons cru devoir joindre à notre Dictionnaire une 
table des conjonctions les plus difficiles. Elle fera 
comprendre aussi la combinaison souvent ingénieuse 
des signatures monogrammatiques (Voy. p. zlvu, 
n" IV : Etxrolw, luAtwcus, Bene tiafefe, Ptppinw, 
Bobertm) et les abréviations oiï figurent les lettres 
conjoinles. 

Quant aux lettres retournées ou renversées, les 
Romains leur ont donné une signification que les 
graveurs du moyen flge n'ont pas toujours observée. 
Elles ont été souvent utilisées par eux sans autre 
sens qae la valeur de la lettre qu'elles représenUnt. 
Dn reste, toute lettre retournée ou renversée qui 
n'appartient pas aux lettres conjointes se trouvera 
expliquée soit dans la table des ^gles romains, soit 
dans le IMctioonaire. 



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ABBtrUTIONS tiA BiQNKS PlsnoiUSIia 

Les grareurs en lettres, les scribes et les copistes 
ont encore Tait usage, de signes abréiiatifs isolés 
pour représenter des particules, des conjonctions et 
des mots d'un usage fréquent. Ces signes, dont nous 
avons donné dans un tableau, p. 116, les formes 
les plus usitées, sont tirés des notes de Tiron. Quel- 
ques-uns de ces signes ont été employés avec des 
lettres, et les autres ne sont eui-mémes que des 
lettres; mais comme ils pouvaient être pris par des 
personnes peu exercées pour de simples signes, nous 
avons préféré les foire figurer dans cette série, afin 
qu'on en trouv&t l'explication. 



Tels furent les différents modes d'abréger qui 
pendant tant de siècles constituèrent la brachjgra- 
phie des graveurs et des copistes. On voit qu'elle 
avait des règles fixes, et que si les abréviations pa- 
raissent arbitraires, cela ne vient que du choix que 
les scribes pouvdent faire de tel ou tel mode pour 



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réduire un mot. (Voir, pour l'application des divers 
systèmes abrévialeuTS que nous ayons expliqués, les 
ffusimile d'écriture contenus dans les p^es xltii- 
XLTiii.) On obserrera de plus que beaucoup de mots 
se trouvent abrégés par plusieurs de ces modea à 
la f(HS; d'ailleurs, l'usage ^dera à comprendre 
les diverses combinaisonB des modes ^réviatifs 
entre eux, et si dans nos explications nous avons 
fait quelques omissions, notre Dictionnaire pourra 
y suppléer. 




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TABLE 


SIGNES ABREVIATIFS 


I 


«tUWii/nXt»*'* 


ME^,<|JW;(^,«^C{S'ri. 


;,Sj>(Jj»^^?.3WJ>. 


NB,wer,TVC,c5tw,m2»ft 


lainVAmUti^ 


gfoMt)M,\nfSUS 


N^,^ït^,^ftW,l^,t^ft 


er,re. 




nff,l«i*,H,-^,ijB. 


</y«»<*'~v3»)7iit'- 


1? *??'>*•'-'*>-*• 


SEÏBUlTwitîi^faft^wIW^ 


Ro«ri,l^,0Ûa1^- 


««>îfa>iw«cuW 


&«,WiMj;ti^i<<S 


Sf s ! ri 3 f '■ 


»tifw(|si',«&.<wi&î 


çU.-«:m',f%<'^/ 


4,,M>S«-"f«.'# 


m<oriif«Hfti.6Cf'>f 


TvK,t«rf;a?Ctf,wrao! 


i.i/.iMf-f^- 



g,l.2cd|v,G00glc "~" 



cun. 
corn. 
con. 

vu. 

que. 



tu 



rum. 



fFETITE^LElTRESlSUPÉRIEUBES ABRÉVIATIVES 






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RVSTKVS EPSEHBOHOtl nUVS EPI- 
ARATORISDESORORENEPVS ipreUE 
MSOâlNMONASTERIOÇOhrffeïcfflB 
HASSILIENS ANNOXVEPTVS SvB-AN»' 

v->nrôo(S' G^KS'fSi'YEtME'eriJAS's 

EORSEq-TŒ COEPEKPONPARIETECEL 
BtVSTJŒBtXVŒ&QVADINFVNBjOKpONI 
COEPIANHO-IFVIlftOC'râABSlDWM'N 



hCRVJANÎS'EQSWlsIE'KISlS 
?l niS B'iîireRXRRN KE RKIlâ 
&RPPK)'niSffiS4Ç8. 

III 

A>NNo:ye«Kr0N:-/Efra« m 
mus insM''-E^ smi jtb 

IV 



g,l.2cd|v,G00gk' 






Xter< 






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DICTIONNAIRE 

ABRÉVIATIONS 



gilizcdlv, Google 



t* Google 



OBSERVATIONS ESSENTIELLES 



Le laodt i'àbrivialion U plHi géttiTaUmmt taivi au 
««ym tgi carufitonl i tupfHmn dam un mot tifw ou 
pliufntri latfrx pour (Mir nifriKIwr d» tiniui convifl- 
tiontMlf << il ftlita UItTu lupfriturM , il a iU psHlbli 
d'Mnjitof ar l'ordn idfltabitiqui pour M J}(eHimna<ra. 

— ChaqM abréviation «t r<pr/>enl/< dam l'ardri itt 
UtWt> qtt'tUt a conimiti; mait, pour ptui Jt m^thod), 
an a flgurj : 4' let abriviatiom lutinai dai chartn il du 
mamucriti data II caracl*r« dt Pierilun, li rigMliirt tl li 
facili à eompnndrt, du XIIIi liicti : ^pogus où touM In 
formai d'abr/tiationt fUrml irji-maltfph^ti; X' In abri- 
cialiona dti tiueripliom ave du Utlrti capilalii iittt 
antiquiti 3" tl Ut abfémationi françafiu dam IVcritura 
loU du XIV; loil du XV, toit mimi du XVI' il d» 
IVII" lUcti, luJiorK la nalura <t l'origini cb la /arma 
abriviativi. 

~— Parmi lu itglii ijfliptat eontn-iignéi, H t'an (roow 
qni ripr/iinlinl à la (oii «n mol al u«a igflJaEw; quand 
mia a liiu, ta iflUbt ait iruffju^a mira paranlhjtat. 

— Comma chaqai mol abrigi n'a pu Itri reprùmUM 
Bvao louM n* déiimneii, on l'ail borné i donnar la fàrmt 
ObrhiatiTi la plut ginirali du mol , tofualla nUara d 
inMrprtfiar lai auirai forma par analagii. 

— puaful una obr^ciolion donna liau à pluiiniri inlir- 
prilalioni, Il biioin dt iaphraii indiqua n^aialrttiwnl 
citii qu'il faut prifirtr. — Dona lia odrrftialioB» par 
luapanajon, di^urvuei da pilflaa laltrii fupA^auraa, la 

m aa fait ricamattri par l'atconl gmnuaatieal. 



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- Ln atlMtquti nft à la niid dt t'inltrprilation 
I l'orlIiagTapht andmnt au barbari a M 
rtudiu nlon la caniiruclion dt VabrMalian, 

— Tout* abréviation clmtnmtaM jur un gign» au Ifnt 
d'vng UttTt a iti cUuUt à part. (V07. p. 409,113,115, 
rainant qu-tlte tit pridiét du ligné B [cum, Corn, Ue.\ , 
d'un ehiffrt arabt, ou d'un lignt partiualitr .) 

— Autant pour habitutr rofl H laiiir tti iiffirHttn 
funatt donaiti à ehagtu litiri par la tàccuiion du iUclii 
qtu pour êouhviT du d{/}!eul(A matéritllii d'/eriturt, on 
a donné, tn lufvanl Tard» alfhabéllqui : dant la pri- 
mera tignt, hi capilalti partiiMllèrti auot inicriptiani ; 
dam la dtuailmi, hi initlalii cwifcM det cAarCu tt dit 
moniMcnli, >1 dam la troiiiimg, Ici tnfnuicubi di l'icri- 
lan couranM tipoiA, 

— £11 abritiationt proprii aius inicriptlons chré- 
li'mitui antérltuT»! ou VU' tiécU ont iti ctanéii i part, 
(Voy, p. 113.) 

— Si tint abréviation eit difficile à interprétn; quttiqtu 
lu ilgnti »l Ici Itllr«i qui la compoient loienl bim connut, 
on inra taamîwr >f «lia nt lerait poj conilruiti d'aprit 
uni orthographi tlcinm. Pour l'en aiiurtr, on coniuUera 
la taUt oin Irouttnlpar ordrt alpkabétiqut lu iiffértntu 
forma orthographiqtui domtia aua mot» atieimt jiar tt 
changtmfnt, l'addflfon, la npprniion i* tell» ou ItlU 
Itttn. (Voy. p. 157.) 

— On n'oubltara pat, poar dimiiTt obttrvation , qut 
(ouH utir/vialion manquant d'indic» proprw d *n dittr' 
tnintr la t/rilabli ligntUcation doit l'accommodtT an itylt 
tt à la naluri du Itaté oit It mat abrégé la Ironia. ^tiii, 
dani uni intcripfio», S. D. pourra lignifiar »ub di« ; dani 
un icaau, aigillam domiui; dant un manucn'l, Mltilein 
dicit, «le, élu. 



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DICTIONNAIRE 

ABRÉVIATIONS 

LATINES ET FRANÇAISES 

ABRÉVIATIONS LATINES 

A 
AEMftMMMUAAKRIifflL 



1 



appoTlt, 



4- onliphma. 

4? itii|ru>Mii«. 



» 



aKomm, 



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AB 


1 


AC 


»r 


(a«r, irtr). 


a? 




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j,r 




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alittr. 


«>•• 


ofewftita. 


a' 


anima. 


jtK 


abbat. 


.' 


alia. 


ABK 


ablm. 


a» 


anima.. 


ai. 


abbGliua. 


*» 


alliMt. 


atk. 


a6toM«a. 


X 


Meut (o«). 


A. 


atbati. 


i 


animal. 


Mi,. 


abbatia. 


aT 


«Item (a<»m)- 


élb. 


Ma,. 


«• 


ORM. 


M: 


iAKmHa. 


<: 


anno, alio. 


éA. 


abitnlia. 


*f 


alitmodo. 


MU 


abiiMia. 


••» 




an. 


abtolutio. 


J?' 


«Wiort». 


J^. 


ab,g^. 


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MM. 


Mi. 




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<M. 


M 


a6Ml«l<u. 


4^ 


Mtm»ta. 


A.C 


amo ChritH. 


i* 




J^ 


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a* 


Mànafi. 


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3 


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jSt. 


occMaf. 


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■WC 


oc^fiffur. 


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(Kvidmtt. 


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Qftc<«m. 


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id.: 


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J<V<ii(f. 


a«g»<{. 


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•Ai». 


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«Ua«lur. 


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«li,»U. 


Bl*. 


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affn*i. 


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allteolor. 


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<ai. 


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& 


Mimi. 


Jùnâ 


alUgatit. 


A- 


mim<tm. 


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aliqw, modo. 


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«M 


anima. 


j«' 


aimM. 


-âSîwi!-..-»--*-. 


A 




A.K. 


<Mf( biltnd». 


&. 


alJI«r. 


4: 


oMa. 


iH. 


oliM. 


4' 


OJtlkl. 


au: 


JiMHa. 


au* 




1. 


alOrum. 


1** 


Jiftn-lui. 




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ul(«J. 


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(H»{«M. 


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antttkritti. 


On^. i.d.ffa»n.M. 


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oatttkTiitat. 


4tâfat. anUdltla. 


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mo/or. 


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Aïfha H Omiga. 


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apparMii. 


^. 


apottma. 


OM>r»J.«id.7of. 


^. 


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opporw*. 


^ 


apùitoiiea. 


«« 


opimiftalH. 


^. 


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agKSr 




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«prilU. 


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oyrili,. 


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^: 


aposleli. 


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apfnuui. 


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apetlolica. 


«*■ 




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ajKilolvi. 


^ 


oprtto. 


V 


appiuilieni. 


me. 


oprilù. 




m. 


OpOllOtM. 


¥ 


apoitolui. 


T 


opeiMIw. 


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ammtur. 


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4 


aliî«i. 


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<Vp.tlalfofut». 


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ojiîuid. 



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AR 




AR 


n- 


alisuo. 


^. 




4 


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«RjCl. 


ÀTilaXt ci'nilai. 


ip. 


alt'ivoDifo. 


ji. 




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aJiïiKW. 


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iK 


alloua fmui. 


m!. 


J«Jal«nif.. 


ABf. 




iSif! 




iu-r 


arawnwKaiur. 


me 




4' 








«r. 


arbilrii. 


ARFfS. 






argummtmn. 


AREFVS 




archidiaconii. 


MV. 


■maiartt. 


«!»' 


arguninlt. 


M». 


arjfnftim. 


«r 


orMlrio. 


m 

'S 


af|ro'>untiHn. 


ir" 




^. 


or(iim«ita. 


i/ 


AràlolUii, 


AR6H^ 


arumltMi. 


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CkrùU iMMft. 

ChrUHanui. 
Chrùttn, 
Ckriilo. 
ChTitUphonu. 



XPStMP. Ckritîiuâifnt. 

XPSRE6. CItrùtuMngmal. 

XPSV1N. CkrUlfimeU. 

XRI. Chritti. 

XS. ckrum. 

Xfo. ■ Chriito. 



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ABRÉVIATIONS 




COMMENÇANT PAR LE SIGNE 




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ABREVIATIONS 

DtS EXPRESSIONS NUMÉRALES 







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SIGNES PARTICULIERS 


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FRÉQUENT 




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LETTRES CONJOINTES 




MONOGRAMMATIQUES 


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ABRÉVIATIONS FRANÇAISES 


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ABRÉVIATIONS 


COMMENÇANT PAR 


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NOMBRES 


ET DATES 


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SIGLES ROMAINS 


DANS LES ÉPITAPHES CHRÉTIENNES 


ANTtmiUREB AU VI1> SllCLE 


A 


A. Ab, »d, «nta, >pi>d, »ye, 


A. E. C. Anno EmmanuelU 


amen, anima, Angiutua, 


Chriati. 


mmirui, alpha, anigua. 


A£L. .£liii>, .£Ua. 


Huûtor, anoo», agor, ar- 


A. E. 0. P. E. F. Alph»«t 


geutam, elo. 




jlA. Angiuulw. 


ri». 


AA. Antpati duo. . 


AEB. PVB. ^a publico. 


A. B. M. ^DinuB b«i« me- 


AG. PA, Agios Paulu», p6«r 


nnti. 


lauctaa Paolaa. 


ABN. Abnapos. 


A.E. Ante kalendA). 


A.D. Aoimadulcia. 


A. 0. Alpha et Om^ ou 


A.D. K. Auto di«m kalen- 


A.n. 


dB>. 


A. P.C.N.AiinopcMitChri- 


ADN. Aduspoa. 


itum DBtam. 




A. q. I. C. AniuM qiûnoat 


ADQ. AdqnUilua. 


in Cbriato. 


ADQ. Adquieioit. 




A. 0. K. Anna DomkKW 


A. R. I. M. D. Anima te- 


iBiuirectioDia. 


quiwcat ia muia Del. 



giiizcdiv, Google 



A-B Ui B { 


AR. P. Aram pcauit. 




A5S. Aueuor. 


Eda.boMflli». 


AT. Antem. 


BF. BeD«edui>]. 


AV. Ave. 


B. F. BoDK f«miii«. 




S. â. Bona ftmiDR, boom 


pb.etOiEtg». 


mu. 


ATC. Auga.ta«. 


BIBAT.Bib«Ui,p««-»lTiB.. 


ATGG. Augasti duo ou pla- 


B. I. C. Bibu { riTu ) in 


re«. 


Chriilo. 


AVGGG. Augniti tn». 


BIX. Bizit , pour mit. 


A. V. I. S. P. A. Antmi 


B. H. BeDB meranli , bene 


TJTBt id nmpftenia pwM. 


tiiarito,bfmt>ini>mi>ii«. 


ADMn. 


B. H. S. 0. Beno merito 


À.n.Alph«etOmegit(prin- 




dpiDfflrt&U.). 


B. M. T. BMt» HuiN Tir- 




gini». 




B. Q. Bue qdwou. 


B 


B. Q. I. P. B«DB qniauu 




inp«.. 


B. B«|]6, bonam, bon*, bibns 


BB. BritonM, Britanni*. 


pour rivni , bliit pour 


BR Bononuu. 


riiit, Wr pow lir. 




B. A. L. BIsit (fixit) aunoa 


BTS. V. Bodhi vir. 




BX. ANVS. VII. ME, VI. 


B. AN. G. D. XXX. Vnit 


DI. XVII. Biiit (ïiiit) 


urno* qninqne, die* tri- 


«.an. («ino.) »pt«n. 


^OU. 




B. F. Bou forttoa, benè 


dwrim. 



gilizcdl:* Google 



9 m C-D 1 


C 


CA. H. CanM mw&. 


CNS. CUIKT. 


C. Cum, drô, dviUi.oa- 


C. 0. B. Q. Cum omnibui 


nu, onniit, eoutn, Cw- 


bonii qoiflMe. 


UT, CaiDs, oeiitum,(wii- 


COL E. Co^jop karûiims. 


joï, coiuiil, corpM, eurfa, 


C0J7G. Conjugi». 


eut», otiia^*, onttM, 




Cliriatiu. etc. 




Cmi D. Cu«, conjox, ûoni. 


COS. Coniul. 


CAESS. C«<Bn>. 


COSS. ConiulM. 




C. P. CuMTll poni. 


œ. Ciroum, dnosnli. 


C. Q, Cum quo ou qui. 


C. C. CuiuiniM conjugi. 


CB. Coaltarin». 


CENSS. Canwrw. 




C. F. Coravit fieri. 


C. R. Cirii romuiui. 


CH. Cohoi*. 




C. H. L, S. E. Corpo. hoc 


■unum. 


l«o Mpnltom eit. 


es. Consuls. 


CIB. pow CIV. CiïitM. 




CL. C<>l(M>k,CIaiU3imai. 


CT. CivitM. 




CVNC. Cunjuoa (conjux). 


3L. CotOIbart.. 


C. V. A. Cum»ixiMet«i- 


CL. P. ClkTiNÎma fUia ou 


UM. 


ftioiiift. 


CT. CiïiU». 


C. L. P, Cam IutjidU po- 




«luninl. 


D 


CL. V. CUriuimiit vir. 


C. H. CkiiM nwriii. D. De, di«, Dw, DomJDo, 



giiizcdiv, Google 



D tu D 1 


â«dit, doBimi, âedloailt, 


DDPP. Dspodti. 




D.D.S. DM«iùtd«uMulo. 


oennalli, d»onitum, de- 


DDVIT. DediMTit. 


fUactu», dapontag, dert»- 


DE. DtfMita: 


la., dJgn«, digniU., 


DESI6. Dnigoalui. 


divoj, doolor, dnluU, de- 


DETI. DrfiuiBli. 


CDrio, dorait. 


DF. Difiinetiu. 


D. Qalng«iU. 


D. I. E. I. Dm ûtUMU et 


D. A. DiTiu ÀDgngtai. 


immortall. 


D. AE. Dm «tttmo. 


DIG. U. Dignnl nuBMrift. 




D. I. P. Dormit, depoùttu 


D. B. Q. Duloii bons qui»- 


(« deMUit lE FM«. 


Bcaa. 


DIUB. Diebui. 


D. B, S. De boni! inù. 


D.mi.ID.DlaqoBitatdoB. 


DCEM. Dooietnm, deourio- 


DU. Domino*. 


nnm. 


D. M. D«c m»ff>». 




0. H. AE. Dm HMgao 


rnnl, deïoti, dii.Dominl. 


ElaCDO. 


DD. Dieji. 


DM0. Domino. 


DD. Dandà. 


D. M. S. Dm lïutftoo «- 


D. D. Deu d«dit, doDDm 


arum. 


dédit, ou d>t, dadicit. 


DN. Domiau. 


D. DD. DoBO dsdmiDt. 


D. N. Dominu* noater. 


D. D. D. D. Dignum Deo 


DNU. Dominam. 


daaum dediusvit. 


DNN. Domini. 


DDD. NNN. Domini nostri 




trei. 


ciMlmni. 


DD. NN. DomiDi nwtri. 


DP. D.potitio. 



giiizcdiv, Google 



D-E 4*7 E-F 1 




E. L. Ek 1^. 


D. PP. D»pwpetuo. 


E. M. Elagit m aroll mo- 


DPS. DtfKMitni. 


DUBUntnm. 


D.B.N.Dauni|>iaen<«. 


EQ. M. Equitnm miguUr. 


D. S. I. D« «ni impenil. 


ET. D, P. M. V. Et di«» 


D. S. P. F. C. D« <uâ [*- 


plui mîniu qnîaqnc. 


onoji fftd«idnin onrivit. 




D. S. P. V. I. 8. L. M. De 




toâ pMUDift Totum ju^ 


E. TIV. DISC. E HTij 


■olvit lutwni merito. 


dÏMeint. 


DT. DimUxat. 


ES. A. D. V. K. DEC. Ei 


D. T.O.M. DwWropliiiiû 


ut* dl«m quktnm Uen- 


nuimo. 


(lu daoembm. 


D. V. DwotM Tir. 


EX. D. D. Ex dKMto dwu- 




EX. DE. EinTÎu dspotnit. 


E 


EXP. GLO. B. Kxnpwïtw» 




glonktn rwunrwtionii. 


E. Et, eit,Ki,»aiin, eito, 


EX. PP. CL. Ex pKtcibui 


«Me, er«xil, Emmumel, 




ejai. 




E£. Ene. 


EX. V. Ex »oto. 


E. EV. El eyocslo. 




EG. Erg,. 




EG. E«™gin,. 


F 


E. H, Ejn. hmrt». 




EID. EiduK pour Un). 


F. Fuit, filiui, fl&t, fselt, 


EIM. Eju>inodi. 


ti«ri, at, fini*, Mdur, 



giiizcdiv, Google 



F t*8 GH ■ 1 


f«brutrii,MdUi,f«bri- 


G 


navit, famU», fUiz, f«- 


tnina, fidelU, forlmw, 


Q. Oanio, gsnere, ObUïb, 


fandiTit, fonâM, faden- 


gandituD, «ta. 


dnm, fbDBnim, froos. 


G.C. 6«nii><^viUtU. 


F. 0» S. PixJt four viiil. 


6N. Ganioi, geiu. 


1. FUI». 


GNT. G«nW.. 


FE. F«rtD*, fodt. 


G. V. S. Grfttûïoltim «olrit. 


FF. FeUduimoi. 




F. F. Fierl facit. 


H 


FF. FratTM, faoerunt, (h- 






H. mo, hio. heo, hoo, ha- 


filii, felic(«. 


bit, linrei, bonatui , 


F. F. F. Perro, flamma, 


hora, hero», homo, elo. 


rame. 


HH. Barede». 


F. F. q. FiliU fiUabnsqnB. 


HH. Hispaain date. 


F. H. F. FiarihiErei feeit. 


H. A. Hoo Bono. 


F. I. D. P. a. Flari ju.^t de 


HC. HuDO, bio, haie, hoc. 


pecuDia «A. 


H. I, HlB InvwiwK 


FIS. p™r tiiit. 


B. L. S. E. Hoe looo titoa 


FIX. AHN. XXXn. Tiilt 


Mt. 


anDM trigiBU dno. 


U. L. S.S. 0. Hoolocoùta 


FL. Filioi. 


gnnt owa. 


FR. Foram, &ater. 


H. H. HonMt» mulier. 


FRS ou FS. FrattM. 


H. M. Hoo moDumealuiD. 


F. T. C. Fieri teitamento 


H. H. HoDsaU mahma. 


ontaTit, 


H. M. G. T. Hodie mjhi , 


F. V. F. Fieri vlTeos ftoit. 


craa Ubi. 



gilizcdl:* Google 



H-l 1i9 1 1 


H. H. F. C. Hoo moDumen- 


iotA, inforli, iolrh, m- 


tnm fl«ri car&Ttract. 


litiu, ita, juukril, Jq. 




1ÎU1, juatu), Jori, impe- 


tum pMuit conjux. 


«lor. iûferi, itiirùjn, 




JngriC, ldeit,eto. 


tiim pod onnvit. 


lA. J»m. 


H. M. P. ce. Hoo mona- 


lA luuà. 


mentiim poiMTnat eiti»- 


LAET.TI.lQatemnmWTe. 


dml. 


n. SsmiBdù, Itàrtffl. 


H. V. PP. Hoo moDomen- 


ID. Interdùm, idu». 


tun poauuDDt. 


I. D. Jarto Dei. 


HO. Bon. 


I. D.rVD. Indiejudidi. 


HO. PÔ. Hor» poitin<ri- 




dia». 


I. H. Jwet hio. 


HOSS. HiMta<. 


I. H. iDTaaIc) hko. 


H, S.£Qe aepiiItQa, blc utna. 




H. S. B. Hic il'tai bonni. 




H. S. E. Hic EOpaltuB e>t. 


I. M. M. E. I. In mulbui 


H. S. H. IMP03. B»rede> 








H. S. P. Hoc «Bxum poiolt. 


I. M. 0. U. Id mura omnl- 


H. 3. S. ma .Iti nmt. 


polenli* Dai. ' 






1 


IM. S. Impan^* «uit. 




m. B.M.lnboulmei>>uM. 


I.I<l,Ibi,jM«t,ldM, JUOI, 




Qniu, imptiii, Illdilrii, 


IKD. Id Dso. 




IND. PR. Indlolione prim». 



giiizcdiv, Google 



hK 450 K-L { 


IML. InlDikr. 


K. B. H. EttÎMiiii» b«M 


IN. P. Inp«e. 


intmti. 


m. P. D. InpMeDowini. 




1. N. B. I. J«>ni NtMTMiu 


jupdrfanct.. 


rexJadMonun. 


E. D. Eakndi* deeembrij. 


m. V. IlOiiitrii vir. 




m. Y. I. -s. Inlubù *ir 


ITT., KalandM. 






m.X. laCbrato. 


KE.M.K«.(c«)m««.- 


m. XFI. UN. h CbriMi 


IM. 




L 


• I.P. D.Iiip.MDoiwiii. 




I. P. 3. B. P. S. In pw« 


L. Lndni, L»Un>, Utimu, 


■il» et pâtari no. 


!«»., lBg»Tit, K«ii, 10- 


ITBB. ET TER. Itertim et 


b«o., U*», libwtM. lon- 


terli6. 


gam.Utnm.Lipii.loao, 


I. V. Jiutsi.Ti(. 


liMt, Indi, H*tartiiiB, ste. 


nx. Oo». 


.3. Uberta ou prénom de 


r. X. Jmm C*ri«tu». 


fmuDa. 




LC. I.QCnuB. 


K 


L.F.CIib«ufi«rtanr«viL 




IX. UbeDtuumi. 


£. K«nu, kwàtini»), Iwn 


LL. Liberi, Ut»rtj , liberU- 


JDgl, K«u*, kiloidu, 


tibns. 


kahon, kMU, jiour e«- 


L. U. Locna moDomenli. 


nu, etc. 


L. H. Q. P. C. LabSDi) tnmi- 


X KmUdi*. 


toqD« poni cnwTit. 



gilizcdl:* Google 



h, P. C. Logni pablici can- 
L, S, Looni upnldi. 



I. Uaroiu, magltlar, mater, 

nuiibiu, msa, mcnili. 



, Mutu, 



tom, mnnici^aDi, mvd- 
lui , Meiaiuii , milla , 
miUIft, manatî, nÛMiu, 
magiiEmtu, 
H. HuUar on priaon de 



HAB. Haritof. 



npotnil. 
UAKT. Htritoi, martyrji, 

MAT. Matv. 
lîÀXX. Muini. 

ï. HwwwiabMiM 0» boni. 

Mcdiolaaoïn, 
H. D. MedioiiuB doelor. 



I M-N 

UES. Hmiibni. 
H. £. S. I. B. G. 1 

ejni *It in 

gloiio«I, 

HL. Halum. 



M. M. Huito* mw 
H, M, M«mento ma 
MH. Msmoria, m 

tiuu, martjni, 
MNF. 
MNU. 
MOIR. PP. HtarcntM po- 

Bucrnnt. 
M. P. Matar pacdi. 
MS. M^Mtai, tneu*. 
HS. McDiia, meiuM, 
MR. F. S. C. Mnnni faait 

■lUB ooqngi, 
HRT. Hixenti. 
MT. Matai. 
M. V. L. SYP. Mator, uxor, 

liberi luperttite*. 



N. Non , uoftet , 



gilizcdlv, Google 



N-O «1 0-P 1 


iiomiii«, non», nobù, no- 


OB. i«-e. m. xpo. Obiit 


■bm, novambrii, Dumiul, 


In Chrialo. 


NB Q. NobiU g«i>«n. 
N. DEVS. Kobila docnt. 


0. £ B. Q. 0«M sjm bene 

qni»CQt. 
ONS. Onw, omnM. 


N.F.N.KallilifaDillianilni. 


OSS. OiH. 


N. UC. Non li<wt. 


OmU. Oplima. 


NW. Nittri, otUMri, iK>.t»- 

rnm. 


P 


HNB. NoMTonun. 


P. PubUM. p.t«, piM, 


NO. NobU. 
NOB. NoWUi. 

NOBE. NoTambri». 
NON. ÂF. Noni» ■prilis. 
N. P. C. Notarim poUicua 


piatM, pnbliona, pM», 
p«f, p»t,pro,pria«p., 

yriiib, p«, pirente.. 
p».», pedN, pitri», 

poM«, poUitas, prKft- 




cta«. prsiei, primiu, pn- 
blicÈ, ptotmift, prefuior. 


nsmquB. 
MR. Nmter, D<»tn>niD. 
N. S. SopÛM «DO. 




pu«i, penttM, poiait, 
ponl, pteb», pnetor, pei- 
petao, pswio, eto. 

P. 00 9. PobliM, pn^Ua. 

PA. Puiio. 




PA Pater. 


0. Ob, oUta*, oU«, cm, 


PBLC. Publicui. 


oriaDte, OHuarlum, obiît. 




officinm, amsga, omiiiB , 




ordinia, optimo, eto. 


rsTÎt. 



jb, Google 



P 153 pna 


p. C. p. C. Pii dTM poDi 






PRS. Pwbua. 


pODi enravit. 


FRS. PrauBi. 


PF. Perftcit, poni ftrit. 


PKSS. Ptmtlàm. 


P. H. Foiitui hlo. 


P. S. P.cmDi».n». 


PIET. T. PMm vers. 


P. S.H.M.F.H.L.C.F.- 


PID. PUeidiu.. 


tri »uo hoo monoEnaatom 


P. M. Piii mMibn.. pin iM- 


poaaaiODt htijii* libari aa- 


moTis. 


riuimi. 


F. H. Fini mintw. 




P. M. LV. Plui mina» LV, 






PVD. Podîo». 


pulu., pr-po.lt».. 


P. Z. Pi»i«ea(pl«TiTHa]. 


P.P. Profsuoi pabliODi. 




PP. PiiHimn*. 




PP. Pedei, priDDipM. 


Q 


PP. Fatras, proïiDOi». 




P.P.P.FrotnBtatBpomit. 


<ï.(ïui,qu«,qnoi.q»in1«D., 


P. F. P. C. Propria pmunil 


quKidi, quia, quanMni, 






pq. Fo.^ui«. 


Btor, quisMÎI, qnnltDi, 


PB. Ftsoan. 


Qnintiliui.QainUiu.cte. 


PR. F«Wr. 


Q. Qarpaurour, 


PRCOS. Proconnil. 




PBEB. Preabyteri. 


Q. B. AN. Qui bixit (vixit) 


PRID. K. lAN. Priai* k«- 


aanoi. 


Isndaajanturii. 


Q. FV. AP. N. Qui fuil 


PROCC. Pr<x»ii.ulM. 


apud no*. 



giiizcdiv, Google 



Q-n (84 s 1 


Q. I. P. QoieicBt b p»w. 


- S 


QM. Quwnoai. 




s. Sus, BMsr, iiomm. «nb. 


QQ. Qû^iDe. 


sine, »t, aupsr, sbosIIhi», 


QS. q»MÎ. 


iRceidoi, lalni, util. 




ikxnn, Mpulobram, a^ 


qT,to. 


pultoTU, Mrvui, ùbi , sî- 


Q.V.AHN.XLT. Qat-risit 


tni, toli.BpWtnijrawn», 




tant, »lvit, speetiblliB, 


qn.. 


upulhu. B»qDitiir, Mmù, 




leDBtna, Sextni, etc. 


R 






S. A. D. Sub Md« cWioOTit. 


B. Bomt, Bomuia>, tu, 


SAE 0» SAEC. SwuluiE. 




SAL. I. D. Sa1at«iii in Do 


qniMCit. wspnbUca, ré- 


mino. 


tro, reititnit, reftoit, etc. 


S, AS.D. SBbMekdediM- 


RDVS. PB. SmereDdus 


vit. 


puer, leFenndns p«ter. 




SEC. SteeiAt, raqaisBeit. 


se. MM.S»=eE«memori». 




SCS. Sanetni. 


vit. 


S. D. V. ro. lAN. Sub die 




qninto îdas JMaarii. 


R. I. P. à.. B«qui«wat i» 


SE. Sapulobro. 


pBOe utims ou amea. 


S. H. L. R. Sab boa lapide 


RP. Reipublioa. 


reqnia«ât. 


R. S. P. R«qai*torinm nbi 


S. H. S. Q. Sub boc aazo 


posiul. 


qnioacit. 



giiizcdiv, Google 



5 455 TV 1 


S, I. D. Einritni in Des. 


T 


S.L.M.SoWtli.b«..ii«iiik.. 


SIT. S=il!«t. 


T. TitDi, titulum, taUs, 


S.M. A. C. SilmeamatizU 




liDin Chriitn». 


, totas, tnteU, Mo. 


SN. Sine, «enalni. 


TB. TSbi, 






dicit. 


ju«it. 


3P. M. C. E. Spe» mm 


TH. ,m %. (ei«.T<«}, fKwr 


CbrietoB ut. 


nwrt, niMtnm. 


S. B, 1. Sscri romani imperii. 










T. H. L. Tu n<» Ubtni. 


S. S. SnpWBCripli.. 


TP. Tempore. 






S. T. T. C. Sic tibi teati* 


TVM. Tnranlui. 


calnm. 




S. T. T. C. Sit tibi Urra 


V 


oara. 




S, T. T. L. Sil tiU im. 


V. Quinqnc, vmla, rutra. 


IsTii. 


viril, ïotum, yo*it, vids- 


SVP. CVB. Supiem» ourie. 


liort, vie, volnit, u>or, 


SVPEB. SnpandWi. 


voraùB, TidOK, ïWwi, to- 


S. V. T. L. ai Tobis tarra 


bîi, livM, viciu, votivtu, 


latis. 


TÏ^, ut, Tiotu», rm. 


S. X. P. Q. B. 8>1» crui 


qninto, T>lariui,alo. 


™ Chriïl» popnlntn quem 


V. A. V. ■«lit «noM 


ledNnUli. 


quinque. 



giiizcdiv, Google 



V (56 V-X-Z 




V. B. Vit boam. 


V. S. Vale, .Uve. 




V, C. Valu coDJui, Tir, ois 


V. 8. Vir apeEtatuli*. 




riuimni, vin clniulml. 


W. Tiri.Tid». 






VV. F. Viïs faîii. 




V.D.i.V.lBduIei.aai«. 


V. X. TlYU cllBTiNim«. 




VDL. Videlioet. 


VX. Uxor. 




V. E. L. R. VidiM ït libw. 






reUoli. 


X 




V. F. Val. &Uoitor. 

V. r. viïoi f*!it. 


X. D«nariî, deown, Christns, 




VG. Virglni.. 

V. 1. Vir iUuitri». 

V. I. AET. TiTe in RMrac 


X. (ïaip.), «ai™ avB. 
X"- Christi. 

XI. Chri.H. 
XO. Christo. 
XP. Chriitni. 
XPI. Cbristi. 
XPO. CbrUto. 
XRI. Cbiisti. 




VIAT. Viator. 
VID. ViduB, 
V. ID. FEB. Qainto idui 

febtuatil. 
VIX. AN. IV. M. X. Viiit 

aiiniM quatuor, mente» 

deMm. 
VIVIR. Saxtamvir. 
Vn. A. FF.C.VixitwuKM 
. tcrmt MDtnm. 




X. VIR. Dscemïlr. 
XÏX. P, I. F. TrigInU pa- 
du in froDta. 


' 


V. N. Quinto nonu. 


Z 








Ubui. 


Z. Zetw (viTu). 






Z. Z«K (J4iu>]. 





giiizcdiv, Google 



TABLE ALPHABÏTlQOE 


■ÙE !MOTS UArî?<iS 




lyUNE ORTHOGRAPHE ANCIENNE OU 




EXPlIQUiS 




rou» ArDiB A l'innufRiTATiON des textes 




A 




AB pour ■. 


AdebiMi pou' 


adepiioi. 


AbtmiLeo Aveminoo, 


Adfatim 


afTstim. 




Aâma 


affiDis. 


Abloit abjidt. 


Ad/oria 


afom.' 


Abini ariu. 


■Adgr«»u. 


aggrewn». 


Abrilii aprllia. 


Adidto 


adjicito. 


Abwulto «uionlto. 


AdlDicbilo 


adnihilo. 


Abtu aptDs. 


Ad.î«au««io..animad,..l 






lione. 


Accedia, accîdia, icedia. 


Adolatui 


uduUtar. 


AcolDthui aoolytut. 


Adp... 


app... 


Aoua aqua. 


Adqoo 


atque.ab- 


Ad at, ae, «b. 




K[ue. 


Adanu ibavna 


Adqnialare 


aoqnilara. 




Adi... 


a.(...,aM_ 


AdavU aba>U. 


AJlUDpttD 


■wamptio. 


AdoaDii acoenii. 


Adt<n)d«r« 


stteDd«r«. 


Add«[otM addictaa. 


Aadoa 


hBDdo». 



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A <68 


A-B 


Av-Pt" 


pour Mgjfbi. 


Airctïm 


pour setna. 


Af 


>b. 


Aucnitsi 


Aagoïliu. 


AgTtO. 


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A»qa« 


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Ai 


«■ 


Afmuwli 


avanoaU. 


Aidem 


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odiiii. 






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Jiqno.. 




B 


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diqc. 






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dind. 


B 


P, V. 


Anùoei 


unid. 


Baw 


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B»UUriu« 




AadsMvii 


Andeg&viB. 


BeEtriDdi 


Tenomoda. 


Aoemo 


uùno. 




«eneratai. 


Annis 


■nnoi. 


BeniB 


rainn. 


Annni 


aDnos. 


BidT» 


TidO«. 


AnUi» 


Mtiquo. 


Bibitû 


vi»Cii. 


Antor 


Boetor. 


Bib« 


vivo. 


Aput 


•pnd. 


Bibv 


TiïO. 


Ariotni 


hRliolD*. 


Biboi 


Tito». 


Artiu 


BTOtn*, «r- 


Bicloi 


riotor. 




cm; 


Bigtorian 


ricloriMn. 


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RTa. 


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Mlium. 


Big«..ti 


vifiinti. 


Astlariwn 




Biktor 


rictot. 


At 


»d. 


Bitgo 


virgo. 


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■eu. 


Biiit 


Tiiit. 


Audlli 


■nmlla. 


Biuit 


vivit. 


AvcMntiw 


MtbMlliM 


BiMlii 


Tit^«. 



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B< (69 


C 


Biïï» 


fMWf *iTUI. 


CiterM po 


r enteras. 


Bizit 


vizit. 


Cirebrx 


ciribni. 


Kuit 


rixit. 


Cira 


«Tii. 


BnUbu 


bravlbiu. 


CiTObUl 


dritw. 






Clir«CD 


derioD. 






Cauni 


coqnni. 




C 


Couar* 
Coi 


cni. 


C. 




Cointu* 


quintal. 


c 


p<mrG, K. 


Coipp. 


qnipp*. 


c 


S, T. 


CoirBTit 


oniEïit. 


c 


<l.qu. 


Comvln» 


•mmnUto. 


Caltraiptiia calomnia. 


Condun 


qu<«>d«n. 


Cpud 


cpol. 


CO^JODX 


conJBS. 


Canhii 


card.. 


Conj™ 


oonjux. 


CwvlQ 


C«olo. 


Contedium 




Cm 


qua>. 


Copona. 


MUPOM. 


Cuw 


(»pM. 


CowiB 


dboTWI. 


Cita» 


qu.t«*. 


Connu 


qaorom. 


CaUDtii 




Comm 


quwrtim. 


CaiitHO 


OftQWB. 


Cogtodiun 




Ceic'iC 


quiemit. 


Cotiâie 


quotidiè. 


nhftlendii oiJendi.. 


Crooi» 


crndi. 


Charti» 


oairïi. 


C. 


X. 


Cbuui 


carui. 


Couda 


qoando. 


CiUt>t« 


dïitale. 


Cmjnç» 


ODQJaZ. 


CiolM 


quinhii. 


C»nquO 


oomqa*. 


CiHr 


Ditrà 


CnilM 


ooitot. 



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0-E <M 


- ! 


D 


Eidta pwf «jidta. 1 


Sdsm 


idem. 


I>. LMn txpUHvi. 


Eidui 


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D pMH-L. 


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Duspno dsmDO. 


EmtiD 


«mptio. 


I>suia Diana. 


Endo 


in.' 


DtbÏHt debeat. 


Epdomada 




Dtoamu dsâmu. 


Epiatula 


•piitol..' 


DeWo d«jJdo. 


Eqnom 


•qunm. 


EMmmdo dicendo. 


Eq« 


«qDM. 


Diciil dixit. 






Dii die. 


Etktn^an 


«OMBiare. 


Dinga. lingQ.. 


Eilod 


. ato. 


DionMetoT dinoidttir. 


E«l(unMU 


eitimio». 


Din die. 


Evi< 


eTohs, «TM. 


DirwoiMl diraotioDÎ. 


El... 


exi... 


Domebiu damibu. 


Ex. 


hm... 


Domsnii dominii. 




Domptm» domJntu. 


Exeoqnnti 


eitecoti. 


Dtmidazat^ dunCaial. 


Exibere 


«hibwo. 




Exln 


Bxjnd». 


E 


ElolTO 


«XMlro. 




Exon 


«DrtB. 


E. L*lirê titfUliv*. 






E pow À. I. £, Œ. 




F 


E«na* luD*. 






EotUai fltiam. 


F 


B, H. 


Ei i. 


F 


T. 



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F-Q 4W 


O-H-l 


F pp-rph. 


Goiut 


pflurgTrui. 


F»bo 


fiy«. 


Qu^nlio 


corcoUo. 


Fuinodo 


fMiSDdo. 






Fale 


»>lB. 




H 


Faborari 


Abniiii. 






Eldt 


f«d(. 


H. 


UIlTt tUtUU-H. 


ncB. 


fîdt, fiMit. 


H. 


— aniN. 


Fidiu 


fiUDI. 


H 


raurB. 


FifuD 


>i7UD. 


H 


E,F. 


FUatwiam 


poylntcnuQi* 


Habiat 


habaat. 


FiUo* 


fflim. 


Hava 


ava. 


I^rcam 


hircmn. 


Haat 


hand. 


Fixii 


Tixit. 


Hebrii 


fcbri.. 


ForftcSo 


toriitMio. 


Haio 


hic. 


FMtem 


hoitam. 


Hamina 


ftmba. 




HIs 


in. 


Fnet 


Mt. 


Hooto 


polo. 


Fulgui 


TDigU.. 


Hoatinm 


oiUnm. 






Bobertu 


nbartai. 




G 




1 


G 


C, K. 




LMti (SpIAlM. 


G 


J. 




— ««IM. 


G«ii«n« 


gwitrix. - 




piuf e. 


Gratii 


gr^lii.. 




J. 


Qnma 


Cnani. 




ii. 


Qrnp. 


F7P"- 


n 


e. 



g,l.2cd|v,G00glc J 





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K-L-M 1 


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pourjsMt. 


KSI pmir 7«'il. 


le 


hic. 




Icoiroo 


idcirco. 






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id«qa«. 






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iveraot. 




L 


Igetar 


igit«. 


L 


D, 


niù 


111!. 


niut 


aind. 


L 


IX, B. 


Im 




Ltœ 


ÏH»- 


Immo 


imù. 


L«ait 


lioat. 


Id... 


il... 


Leoimiei 


legionet. 


Iidcoete 


midu. . 




Ulxrtate. 


Inloitor 


iUnitrii. 


Ugetoo 


Isgitûno. 


lumJrit 


immiait. 


Liqebit 


licabit. 




Loorari 


lociari. 


iDtnidt 


iDCeiiloSt. 


Loonantur 


loqnimtTir. 


loUna 


JOTÏDO. 


LoBUtadina 


longitadine. 


loiu 




Labwi 


liUni. 


IlOM 


hino». ■ 


Lnbat 


Ubet. 






Lnon 


Ihm. 


luDI 


joita. 

jUi. 




M 




K 


Malnd 


mal.. 


K 


C, Q. 


HuMbui 


muiibBi. 


Karo 


caro. 


Hirid 


mari. 


EuM 


Mite. 


Hartamn 


msrtjrwn. 


Ki 


qui. 


Huinmo 


mazimo. 



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M-N «63 


N-0 


Mem<»jii pour numoria. 


Nui 


pwir ow. 


Ubiiov« miuner». 


NaKÏtQi 


DOBoitnr. 


Meqnm meoom. 






Menlo merito. ' 






Mi miU. 







Mîolii milii. 






UinoM minora. 


0. 


Litin ttfeUtiv: 


Uinri. men^. 





piMir »n 


Monite maneta. 





E,I. 


Monituiui monatâriDi. 





0,^. 


HarebuB moribni. 


Obibus 


OTibua. 




Obloi 


objid. 


HDTil«m mobiltHii. 


Obiet 


obiit. 




Obdmo 


optimo. 




Obatandit 


aiteadit. 


N 




adteianm. 




(£ 


»■ e. 


N. llUn lapliUm. 


oi 


u. 


N&tti«le pour oatola. 


Omnei» 


omnia, oin. 


NMnaill aecDOD. 




ne». 


NephandU nafaudia. 


OnoUïo 


ooUvo. 


Nepït DCpag. 


ODaiti» 


booaitua. 


Nt<^l nihil. 


Ooddt 


ODOidJt. 




Oitlla 


ntile. 


m nihU. 


oui- 


iUi. 


mium DihilBin. 


Omnab 


omnaa. 


Koviliore nobiliora. 


Optolit 


obtulit. 




Onu 


hoiu. 



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0-P <w 


P-fl 




Onu 


pair tant*. 


Popld pMr p<9nU. 




OrLii 


hocda. 


Popli 


popoU. 




Orrii 


Olbil. 


FopUew 


pUbliOM. 




Oift 


OMS. 


FbpIo. 


popda.. 




OTilt 


obUt. 


PMt.râi* 


po<lrîdi6. 




OVori 


uxori. 


PoitiaM 

PMtumi 


po.t». 
po.thanm.. 






P 


Pr»poM«. 








Prespitar 


prMbytar. 




P. 


Uttn êmfUtiw. 


Proaiw» 


proaign.. 




P 


p«.rB.T. 


FroidaDtnr 


projidootnr. 




P«pia 


piti». 


Pndltoi 


pntidui. 






Pnplica 


pablio». 






lj>. 


pDpoIo 


populc. 




Firicoi 


Fariglu. 








pEUriolum 


Fariiinm. 




Q 




Peohiuit 


p.oI«n. 






Fcquauia 


pMaDia. 


Q, *> 


C. 






p»m«ntio. 


Q 


ql. 




Petia 


p«U. 


Qm 


qn». 




Ph 


f. 


Qi 


qni. 




Phigu. 


fiW». 


Qld 


quia. 




Plcbed 


Fl«bB. 


Qi» 


qui.. 




Plin« 


plM.. 


Qaniim 


qnoniani. 




Pl»dit 


pUndit. 


Qaundiù 


quttdiù. 




Ploitrom 


plauitrum. 


Qaue 


qUMl. 




PlotODÎ 


FlutDDÎ. 


Quai 


qui. 




Folniu 


ïnJnni. 


QuM 


qoi.. 





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Q.R m 


RS 


Queia pour quibn». 


BigoU 


pour «goU. 


QuUrii 


cnjalla. 


Rîi 


r«i. 


Quicqnid 


quidquid. 


Robor 


robnr. 


Qaiite 


q.î«ta. 






Quips 


quia. 






Qoi. 


qmd. 




S 


QuMplwopu 


coepiscopu., 






Qaoi 


cui. 


S. 


MIT, ctcpUUti. 


Quojm 


cnjua. 


S. 


— omit». 


Quom 


qu«m. 


3 


pour CD. H, R. 


Qaoqni 


coqoi. 


S 


SS, T. 


Qnot 


quoa. 


SaeqDlan 


sncatnm. 


Quoti«nB 


qnotiea. 


Scedft 


BchEEda. 






Seribtom 


acriplum. 






Scilecit 


aoUieet. 




R 


Scisms 


schiam». 






Sebe 


tibi. 






Seciuie 


Seqi^ia.. 


R 


D, RR, S. 


Secor 


aequor. 


Recipi 


recepi. 


Segunilo 


aecuiido. 


lUice 


«jice. 


Seins 


^ne. 


Briceie 


rejicere. 


Seo 


aen.tibi. 


R«li«iium 


«Iiqu.m. 


Scqnari 


aecari. 


R*,mUcet 




S.qua 


aeciiB. 


B«^dlro 


iscidÎTo. 


SequtTia 


BBCOlUB. 


Ricts 


tMts. 


S«quutu. 


■ocntDS. 


Rigis 


regia 


Secfoa 


ur«ua. 


Bigni 


regni. 


Serbos 


«rvoa. 



giiizcdiv, Google 



5-T *e6 T-V 1 


Set 


pour Miqni. 
MicupUx. 
>ed. 


Tertiaii pour tartîis. 
Tstultun titulom. 
Theusfturo th«uuo. 


S«ïo 


MeïO. 


Ti. . bdn. 


SIbe 


Bivc. 


Titoli» titoli». 


Sici) ' 


.iquil. 


Tomolo tumulo. 


SinpJ». 
Soc^t 


.iDgula. 
■ncctdat. 


TomoUta tninatata. 
Tritcii tr«ii. 


SooBwor 


■ucceaaor. 


Traiï tr«». 


Sop«r 


iupsr. 


Twïirsi Treviri. 


So> 


BtlOS. 


Tuad tua. 


SS. 


X. 


Tunuioa tyranao. 


Stotm 


stjlm. 




Sab. . . 
Sob... 


«Dp... 


V 


Sobicio 


.nbjloio. 


V ou U. Ltttn twplélinê. 


Snllimi 


«abllmi. . 


V. — omt«. 


Sam 


>UD(. 


V pour B, F, G. 


Sup 


sub. 


U ou V 1, 0, T. 


Suppanait 






Surim 


Syriu.. 


TarantiiarB garantiiare. 
TiBccmia Gucooîa. 




T 


TeUi belli. 
Velud ïelut. 


T 


e,D. 




T»D 


tun. 




Tempio 


tento. 


Vwit Tilit. 



gilizcdl:* Google 





V 467 


v-x-v-z 


Vibu 


pwr Yiy«». 


VoTiMum 


pwH-TObiionm. 


Vibeni 


VLvens. 


Urp. 


urb«. 


Vicoram 


ïigo«m. 


U(«l«ute 


ntilitate. 


Vkturi. 


viotori»; 


Vtei 


»a. 


Vioiil 


ïiiit. 


W 


fo, TU tm g. 


Vidaïlam 


vidabiam. 


VuDug 


funai. 


Vmcl> 


viuCQla. 


Wldeu«« 


Fuldeu.).. 


Vingepti 
VioUïil 
Virod 


«gimi. 
yiol.bit. 
ïiro. 


Viorei 


Diori. 

X 


Viroiii 
Vit 


fit. 


X 


s.ss. 


Vitibiu 


vioiboi. 




Y , 


Ti«it 


ïiiit. 






Umen» 
Unior 
VobeiE 
Volg6 
Valgu. 
Vohina 


oior. 
boTBm. 

TuJgù. 

rulgu.. 


Y 

Ydone» 

YdeDtitu 

Yame 

Ymigo 

Ymno 


I. 

IdoDM. 

identiui. 


Volpa. 

Volt 


ïnlt. 




Z 


VoltUB 


vqUus. 


Z 


s, J. 


Voilri 


VMtri. 

F/ 


Zrau 

3x: 


Jeni. 



giiizcdiv, Google 



gilizcdl:* Google 



^si^m^^^m 




TABLE DES MATIERES 




F.,» 


PRÉFACE 


DB LA PREXISRB ËDITIOH 1 


DE LA BBACHYGRAPHIE DU MOYEN AGE | 


ou DKS 




USITÉS 


AS LES ORAVEURÏ EN LETTRES, LES BCIUEB 


ET LKB 


COPISTES DU V AU im« SiteLK 11 




II. 




m. 




IV. 


— par dgnes abréviatifs nmi 


V. 


— par lettres Gupérieuree nini 


VI. 


— par lettres abrériatives.... IL 


VII 






quee ou conjointes , et par 




lettres enclaTéea, renver- 




sées et retournées ili 


VII 


. — par signes particiiUors itiii 



giiizcdiv, Google 



1 




•iltui 

IITO 
lUI 

1 

109 
113 
Id. 
114 
116 
118 
193 

141 
142 

143 
167 






DICTIONNAIRE DES ABRÉVUTIOHS 




mis pourcom, con, cum, mu» et co 




AbrtTiaiions commençant par le signe g 


SicLxs ROMAin uBitéa dans les épitaphescbrâtiemieB 

anttrieurw an Tit" siècle 

Tami iiPHABÉTHjoB dea mol» laHm d'une ortho- 





gilizcdl:* Google 



OUVRAGES DE M. ALPHONSE CHASSANT 
CHEZ AUGUSTE AUBRY 



PALEOGRAPHIE DES CHARTES, >i dm 

niHrscBiTs !>□ xi° AD xvii° Bih^hB, rixtèmi édiliim, 
aiigmenléa d'uae instracliDO sur Iss aocauK et laura légen- 
des, et de* ràgleg de ciitjqne propiea à détermîael l'Sge dos 
charlea et des manuBCrits non datés; pn Alpb. CaiMlàST, 
bibliothicaire da la ville d'Evreax, 1 vol. pet. in-S" areo 

10 pi. iD'iO. 

LES NOBLES ET LES VILAINS DU TEMPS PASSÉ, ou Recherche» 
critiques sur la Doblease st les asQTpations Dobilialrea , 
i vol. petit in-S' d'auviran 300 pages, tiré à 674 eiempt., 
sur papier vergé, oraé d'un joli titre gravé enr bois. 6 fr. 

Il a été tiré quelques ezemplnires sur papier lélia 
et de couleur 1S fr. 

NOBILIANA. Curioaités nobiliaires et béraldiquaa ; anile du 
livre intitulé : Lsa Nobleb bt les Viliibb. — Paris^ 
Aubry. 1S&8. Petit in-8o, papier vergé, blasons dans le 

texU 4 fr. 

Quelques eiemplairee sur pap. vélin ou decoulear. 8 fr. 

L-ADVOCAClENOTRE-DAME,oui.AViBHOBMiBiBPLAii)mT 
COHIBB LE Diable, poëme du xvi' siËcle en langue franco- 
normande, attribué à Jean de JuiUce , cbantre et chanoine 
de Ba;enx. Extrait il'un manuscrit de la bibliothèque 
d'Evreui. — Paris, 1858. In-i2 8 fr. BO 

PETIT VOCABULAIRE UTIN - FRANÇAIS DU Xlll' SIÈCLE. 
Extr. d'un maonsc. de la bibl. d'Evreux. In-12. 
Tiré k SSO exemplaires (papier vergé). 

Nota. Dri iwfmptaim toigrunument relit) it (oui cm ovvTogit 
>« trouvent à la mlmi Ubrairii. 



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.^s- 



M 



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